Ne laissons pas Javier Milei détruire le cinéma argentin – Libération – .

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TRIBUNE

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Collectif de professionnels du cinéma, dont Jacques Audiard, Marina Fois et Agnès Jaoui, Vincent Lacoste s’oppose aux mesures répressives du gouvernement populiste de Milei qui mettent en danger une industrie et un art appréciés dans le monde entier.

Jeudi 14 mars, des milliers de cinéastes, professionnels du cinéma et cinéphiles argentins se sont rassemblés devant la mythique salle Gaumont de Buenos Aires pour lancer un cri de détresse face à la volonté délibérée du nouveau gouvernement populiste et ultralibéral de Javier Milei de détruire l’une des cinématographies les plus vivantes, célèbres et passionnantes au monde.

Cette mobilisation historique et pacifique a été violemment réprimée par la police dans la continuité d’une politique liberticide qui semble replonger l’Argentine dans ses heures les plus sombres. Une fois de plus, à l’autoritarisme et à la violence des mesures ultralibérales s’ajoutent l’autoritarisme et la violence de la répression policière, produisant une grave mise en danger des libertés d’expression, de manifestation et de création.

Dans un pur aveuglement idéologique, le gouvernement Milei cherche à détruire un modèle économique vertueux, en faisant disparaître l’Institut national du cinéma et des arts audiovisuels (Incaa), véritable cœur du cinéma argentin qui ne coûte pas un centime au contribuable puisque, prenant son modèle sur le CNC français, il est financé par les taxes sur les entrées en cinéma et les revenus de la radio et de la télévision.

Coupes budgétaires et plans de licenciements

Très concrètement, les énormes coupes budgétaires et le plan de licenciements que subit Incaa mettent en danger une industrie qui fait vivre plus de 600 000 familles. Ce

 
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