de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer des élections anticipées

de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer des élections anticipées
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En Israël, Benny Gantz, principal rival de Benyamin Netanyahu, réclame des élections législatives anticipées pour septembre 2024, alors que le scrutin est initialement prévu pour l’automne 2026. Il faut dire que le Premier ministre israélien est devenu très impopulaire, six mois après les attentats du 7 octobre et le début de la guerre à Gaza.

Publié sur : 04/04/2024 – 19h35

3 minutes

Si Benny Gantz propose ces élections anticipées, c’est qu’il est en tête des sondages, loin devant Benyamin Netanyahou. L’ancien chef d’état-major de l’armée, désormais membre du cabinet de guerre, se présente comme le principal rival du premier ministre.

Cela repose aussi sur la colère de la rue. Ces derniers jours, d’immenses manifestations ont eu lieu, notamment à Jérusalem, devant le Parlement, rassemblant des dizaines de milliers de mécontents. Selon un récent sondage d’opinion réalisé par l’Institut israélien de la démocratie, 71 % des Israéliens souhaitent des élections anticipées. Certains réclament même la démission immédiate de Benyamin Netanyahou.

L’unité affichée derrière le Premier ministre juste après les attentats du 7 octobre a fait long feu. Colère contre Benyamin Netanyahu A progressivement augmenté. Les Israéliens lui ont reproché la faille dans la sécurité qui a conduit aux attaques du Hamas. Ils ont critiqué sa mauvaise gestion de la crise, puis ses atermoiements autour des négociations pour libérer les otages.

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Les objectifs de guerre annoncés n’ont pas été atteints

Plus le temps passe, plus les Israéliens se lassent de constater que la guerre à Gaza n’a pas atteint les objectifs annoncés. Le Hamas n’a pas été éliminé et les otages, une centaine au total, sont toujours prisonniers. Parmi ceux qui réclament le départ de Netanyahu figurent des familles d’otages, mais aussi des opposants de plus longue date, notamment ceux qui ont manifesté massivement l’année dernière contre le réforme de la justice, jugé antidémocratique. Ils accusent Benyamin Netanyahou d’avoir mené le pays à sa chute.

Beaucoup soupçonnent le Premier ministre de prolonger la guerre à Gaza pour rester au pouvoir. Si le conflit prend fin, Benyamin Netanyahu fera face à des critiques et à des contestations judiciaires. Il est accusé, entre autres, de corruption.

Pour le moment, Benyamin Netanyahou campe sur ses positions. Il a déclaré, dimanche 31 mars, que « des élections en pleine guerre paralyseraient Israël pendant au moins six mois et paralyseraient également les négociations pour la libération des otages « . Et rien n’indique non plus que ses alliés au sein de la coalition l’abandonnent.

Mais les pressions sont nombreuses. Outre Benny Gantz, le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a également appelé au départ de Benyamin Netanyahu. Enfin il y a Pression américaine. Le mois dernier, l’influent sénateur démocrate Chuck Schumer avait jeté une pierre dans la mare en appelant à des élections anticipées en Israël, en critiquant personnellement Benyamin Netanyahu. Le président américain Joe Biden avait alors salué « un bon discours « .

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