l’opposition en colère après le nouveau report des élections législatives et régionales

l’opposition en colère après le nouveau report des élections législatives et régionales
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Au Togo, opposants politiques et société civile oscillent entre surprise et colère. Les réactions sont vives ce 4 avril 2024, au lendemain du report des élections législatives et régionales qui étaient prévues le 20 avril. Une annonce de la présidence intervenue quelques heures seulement avant l’ouverture de la campagne. C’est un ” léger réaménagement du calendrier » électorale, selon la présidence, tandis que l’Assemblée nationale mène des consultations autour de la nouvelle Constitution. Ce texte, voté par les députés il y a une dizaine de jours alors que leur mandat expirait fin décembre, est rejeté par l’opposition.

Publié sur : 04/04/2024 – 20h35

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Des rencontres et consultations ont eu lieu ce jeudi 4 avril, au sein des partis politiques et de la société civile togolaise. Plusieurs formations d’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, demandent à leurs candidats de faire campagne, malgré les report du double vote pour lequel aucune nouvelle date n’a encore été annoncée. Ils prévoient également d’organiser prochainement des manifestations.

Plusieurs candidats regrettent l’effet de surprise de l’annonce de mercredi. Ils soulignent que des coûts ont déjà été engagés et que des militants sont déployés sur le terrain.

Selon le gouvernement togolais, ce report a été décidé afin que des concertations puissent avoir lieu autour de la nouvelle Constitution que le président Faure Gnassingbé renvoyé à l’Assemblée nationale pour une deuxième lecture. A l’Assemblée, il est affirmé que des dispositions seront prises rapidement pour collecter les contributions.

Le format de ces consultations sera défini par le bureau et par la commission des lois. Il n’est pas sûr que les opposants au texte accepteront d’y participer. Certains estiment que l’Assemblée n’a plus de légitimité, son mandat ayant pris fin depuis plusieurs semaines. D’autres pensent que le pouvoir veut absolument réformer et que le débat est donc inutile.

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