L’ancien Premier ministre est visé par une plainte pour « prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et harcèlement moral ». Des perquisitions ont eu lieu ce mercredi au Havre. Très apprécié des Français, il ne cache pas sa volonté de succéder à Emmanuel Macron en 2027.
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Envoyé permanent à Paris
Par Joëlle MeskensPublié le 03/04/2024 à 17h55
Temps de lecture : 2 minutes
CONTREest une pierre sur le chemin qu’il s’emploie patiemment à baliser jusqu’à l’élection présidentielle de 2027. Edouard Philippe, à la suite d’une enquête préliminaire du Parquet national financier, a dû faire l’objet de deux perquisitions ce mercredi, dont une à la mairie du Havre. , ville dont il est redevenu maire en 2020, la deuxième au siège de la communauté urbaine qu’il préside. L’enquête porte sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral ». La procédure, ouverte à la suite d’une plainte, contrecarre la stratégie de retour de l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron. Longtemps figure politique préférée des Français, désormais devant l’actuel chef du gouvernement Gabriel Attal dans le baromètre Ifop, Edouard Philippe incarne à leurs yeux une forme de rigueur morale. Une image qu’il a construite pendant trois ans à Matignon (2017-2020).
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