La Maison Blanche détaille les conditions d’utilisation de l’IA par l’administration

La Maison Blanche détaille les conditions d’utilisation de l’IA par l’administration
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La Maison Blanche a annoncé jeudi une série de mesures visant à mieux encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans les administrations publiques et à “identifier et gérer les risques potentiels”, tout en garantissant la “transparence” des usages.

Elle a développé un nouvel ensemble de normes visant à « protéger » la sécurité des données des Américains et à garantir qu’ils « sachent comment leur gouvernement intègre l’IA », a déclaré la vice-présidente Kamala Harris lors d’une conférence de presse en ligne.

Par ailleurs, les administrations devront mettre en place « une supervision interne, avec la désignation d’un responsable IA doté de l’expérience, de l’expertise et de l’autorité » pour garantir la bonne utilisation des outils. employés, a ajouté Mme Harris.

Ces mesures ont été formulées “après consultation” avec des responsables des secteurs privé et public, des chercheurs en informatique et même des spécialistes des droits de l’homme, a insisté le vice-président américain.

Parmi les éléments pris en compte figurent d’éventuels biais discriminatoires, souvent dénoncés par les associations de défense des minorités qui soulignent que l’IA est très souvent développée par des hommes blancs issus d’une catégorie sociale supérieure.

Le président Joe Biden a signé en octobre un décret destiné à mieux prendre en compte les risques induits par le développement de l’IA.

Les premières mesures visaient à évaluer les dangers, notamment en termes de sécurité nationale, de sécurité économique et de santé publique, et – déjà – à limiter les éventuels biais discriminatoires.

Des recherches sur l’impact de l’IA sur le marché du travail ont également été lancées.

Hormis les usages liés aux administrations, la présidence américaine ne dispose cependant que de marges de manœuvre limitées : une véritable législation en la matière nécessiterait un vote au Congrès, ce qui paraît difficile à obtenir en cette année électorale.

La régulation de l’IA est à l’ordre du jour dans plusieurs pays et instances internationales.

Dans sa première résolution sur le sujet, l’Assemblée générale de l’ONU a appelé le 22 mars à l’établissement de « normes » internationales pour garantir des outils « sûrs » et respectueux des droits de l’homme.

Le 13 mars, le Parlement européen a approuvé une législation visant à promouvoir les innovations dans le domaine tout en limitant les risques d’abus, une législation qui va plus loin que celles mises en œuvre jusqu’ici par la Chine ou les Etats-Unis.

 
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