L’Argentine plonge dans la récession. La consommation des ménages est en chute libre et l’activité économique s’est contractée de 4,3% en janvier. Si la ” choc d’austérité » Décrété par Javier Milei a permis de remettre de l’ordre dans les comptes publics et de faire baisser l’inflation, il pèse également sur l’économie du pays.
Publié sur : 28/03/2024 – 06:27
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Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience
Un peu plus de trois mois plus tard l’arrivée au pouvoir de Javier Milei dansArgentine, les marchés financiers sont à la fête, mais les indicateurs de l’économie réelle sont en berne. Depuis le début de l’austérité budgétaire et la dévaluation de 50 % du peso en décembre, les Argentins ont perdu 18 % de pouvoir d’achat, et doivent désormais puiser dans leur épargne pour faire face à leurs dépenses quotidiennes.
Si les secteurs minier et agricole, grands gagnants des déréglementations mises en place par le président argentin, sont épargnés, l’activité économique s’est contractée de 4,3% en janvier. Dans la construction, secteur le plus touché en raison du gel des chantiers publics, plus de 100 000 personnes ont perdu leur emploi depuis décembre, selon les représentants du secteur.
Les ventes des petites et moyennes entreprises ont chuté de 28,5 % en janvier et les grandes entreprises sont également en difficulté. Les 5 usines et 2 500 salariés du groupe Acindar, filiale d’Arcelor Mittal, sont à l’arrêt depuis un mois. Alors que General Motors a également prolongé la suspension d’activité de son usine de Santa Fe, hier, c’est Toyota qui a annoncé un plan de départs volontaires pour 400 salariés.
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