Marine Le Pen jugée du 30 septembre

Marine Le Pen jugée du 30 septembre
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Marine Le Pen jugée à partir du 30 septembre

Publié aujourd’hui à 16h19 Mis à jour il y a 7 minutes

Marine Le Pen, son père Jean-Marie Le Pen, le RN et la direction du parti des années 2010, soupçonnés de détournement de fonds européens, seront jugés du 30 septembre au 27 novembre par le tribunal correctionnel de Paris, a annoncé mercredi ce tribunal.

Mme Le Pen et 26 autres personnes ainsi que le Rassemblement national en tant que personne morale sont soupçonnés d’avoir mis en place entre 2004 et 2016 un système de rémunération par l’Union européenne pour les assistants des députés européens qui travaillaient en réalité pour le parti.

Accusations réfutées

Marine Le Pen, qui a toujours contesté ces accusations, sera jugée pour détournement de fonds publics et complicité.

Le tribunal décidera le 3 juillet, après expertise, si Jean-Marie Le Pen, 95 ans, est en mesure de préparer sa défense et d’assister au procès.

“M. Le Pen ne peut plus se déplacer et ses facultés sont considérablement altérées”, a déclaré au tribunal son avocat, Me François Wagner.

Le fondateur du Front national est, comme sa fille, poursuivi pour détournement de fonds publics et complicité.

Si les experts estiment que M. Le Pen ne peut pas se présenter, il devrait se faire représenter par sa fille Marie-Caroline Le Pen, présente à l’audience de mercredi.

Les audiences auront lieu trois après-midi par semaine, du lundi au mercredi, a précisé le président de la 11e chambre.

D’autres personnalités politiques sur le banc des accusés

Parmi les autres prévenus figurent le maire de Perpignan Louis Aliot, l’ancien numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, le vice-président exécutif de Reconquête ! Nicolas Bay, l’ancien trésorier du FN Wallerand de Saint-Just ou encore le député et porte-parole du RN Julien Odoul.

Au total, 11 personnes ont été élues députés européens sur les listes du Front national (rebaptisé depuis RN), 12 autres ont été leurs assistants parlementaires, ainsi que quatre collaborateurs du parti qui doivent être jugés.

Enquête européenne

L’enquête a débuté en mars 2015, lorsque le Parlement européen a annoncé avoir déféré à l’Office antifraude de l’UE d’éventuelles irrégularités commises par le Front national concernant les salaires des assistants parlementaires.

Les investigations ont ensuite été confiées fin 2016 à deux juges d’instruction financiers parisiens. Marine Le Pen a été mise en examen en juin 2017 pour « abus de confiance » et « complicité », accusations requalifiées par la suite en « détournement de fonds publics ».

Les magistrats soupçonnent le RN d’avoir mis en place « de manière concertée et délibérée » un « système de détournement » des enveloppes (21 000 euros par mois) allouées par l’Union européenne à chaque député pour rémunérer les assistants parlementaires.

Cette dernière aurait en réalité travaillé tout ou partie pour le RN, lui permettant ainsi des économies salariales substantielles.

Le Parlement européen, partie civile, a évalué son préjudice en 2018 à 6,8 millions d’euros pour les années 2009 à 2017.

AFP

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