Près de 500 médecins ont dénoncé la situation à Gaza, qualifiée de « catastrophe humanitaire », dans une lettre ouverte datée du 13 mars 2024. Plus de 400 d’entre eux ont révélé leur identité dans cette pétition, dans laquelle ils réclament un cessez-le-feu. tirer à Gaza et inviter les différentes associations médicales à faire de même.
Dans la lettre obtenue par Radio-Canada, les médecins signataires interpellent particulièrement le Collège des médecins du Québec, la Fédération des médecins généralistes du Québec, la Fédération des médecins spécialistes du Québec et le Collège des médecins de famille du Québec afin qu’ils prennent position. sur la situation à Gaza.
Nous demandons à nos associations médicales d’exiger un cessez-le-feu permanent, l’accès à l’eau potable, le libre passage pour l’acheminement de la nourriture et de l’aide humanitaire, ainsi que la libération des otages des deux côtés. ‘autre
ils exigent.
Les hôpitaux sont régulièrement visés par des bombardements. (Photo d’archives)
Photo : Associated Press / Mohammed Dahman
Ils rappellent qu’au 13 mars 2024, au moins 804 attaques contre des établissements de santé, tuant au moins 364 agents de santé
ont été perpétrées dans la bande de Gaza et que plus de 600 attaques ont touché le personnel médical et les patients.
Selon les estimations minimales indiquées dans la lettre, il y aurait eu 31 272 [personnes] tués et 73 024 blessés
plus que 1,5 million de réfugiés
et des milliers de disparus depuis le début de la guerre.
Rester silencieux face à l’ampleur de cette souffrance [à Gaza] nous apparaît contraire à notre rôle de médecins et à une abdication de notre humanité commune
est écrit dans la lettre ouverte.
Le rôle d’Israël
Les signataires critiquent vivement l’armée israélienne, affirmant qu’elle bafoue à plusieurs reprises son devoir de protection de la population
surtout les enfants et les mères qui représentent 70% des décès.
Les médecins rappellent que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un jugement concernant les accusations de l’Afrique du Sud selon lesquelles Israël viole la convention sur le génocide à Gaza.
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Plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu en janvier alors que la Cour internationale de Justice (CIJ) examinait les accusations de l’Afrique du Sud. (Photo d’archives)
Photo : Reuters / Piroschka van de Wouw
Là CIJ a statué en janvier dernier qu’Israël devait prendre des mesures raisonnables pour prévenir le génocide et permettre l’accès à l’aide dont la population a désespérément besoin.
Dans leur lettre ouverte, les médecins mentionnent d’autres morceaux d’histoires d’horreur
qui viennent de Gaza concernant les amputations ou les opérations chirurgicales sans anesthésie, et surtout la famine qui sévit pendant que la population attend les livraisons de nourriture.
Ayons le courage et l’humanité de défendre la vie, la santé et la dignité des victimes de Gaza, avant qu’il ne soit trop tard.
concluent-ils.
Avec les informations d’Éric St-Pierre