Trêve toujours incertaine, désolation à Gaza… les dernières nouvelles

Trêve toujours incertaine, désolation à Gaza… les dernières nouvelles
Descriptive text here

Les discussions sur un éventuel accord de trêve se poursuivent au Qatar, pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avec notamment ces derniers jours la visite du chef du Mossad, des services de renseignement étrangers israéliens et après un changement de position du Hamas qui a ouvert la porte à une pause de quelques semaines dans les affrontements après avoir réclamé sans succès un cessez-le-feu définitif.

Les ONG et agences onusiennes, de leur côté, continuent de tirer la sonnette d’alarme sur le risque imminent de famine dans le territoire palestinien, notamment dans le Nord difficile d’accès, où vivent actuellement plus de 300 000 personnes.

Les restrictions sévères imposées par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire et l’utilisation possible de la faim comme arme pourraient “constituent un crime de guerre”a prévenu l’ONU mardi.

Blinken au Moyen-Orient

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est attendu ce mercredi 20 mars 2024 au Moyen-Orient pour tenter d’obtenir une trêve de plusieurs semaines dans les combats à Gaza, où la famine menace la population palestinienne après plus de cinq mois de guerre entre Israël et Hamas.

« Cent pour cent de la population » de Gaza est situé « dans une situation de grave insécurité alimentaire »a déclaré mardi le secrétaire d’État américain. “C’est la première fois qu’une population entière est ainsi classée”il ajouta.

Le Hamas accuse Israël de « saboter » la trêve

Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a accusé mardi Israël de “sabotage” Les négociations pour une trêve dans la bande de Gaza avec son opération ont été lancées lundi avant l’aube contre l’hôpital Al-Chifa à Gaza.

L’action des forces israéliennes “dans le complexe médical d’Al-Chifa confirme leur volonté d’empêcher toute reprise d’une vie décente à Gaza et de démanteler les infrastructures essentielles”a-t-il déclaré dans un communiqué.

«Cela révèle aussi une volonté de saboter les négociations en cours à Doha» et «de semer le chaos et de perpétrer la violence»a-t-il ajouté, exigeant « la fin de l’agression, le retrait des forces d’occupation de Gaza et le retour des déplacés ».

« Atrocités » à Gaza

Des médecins en visite dans la bande de Gaza ces derniers mois ont décrit lors d’un événement au siège des Nations Unies l’effondrement du système de santé et « des atrocités effroyables » provoquée par l’offensive israélienne.

Les quatre médecins, venus des États-Unis, du Royaume-Uni et de France, se sont rendus à Gaza pour aider les équipes médicales et soutenir le système de santé de l’enclave palestinienne.

Nick Maynard, un chirurgien qui s’est rendu à Gaza pour la dernière fois en janvier, a parlé d’une enfant souffrant de brûlures si graves qu’on pouvait voir les os de son visage.

Les médecins ont prévenu que le bilan d’une intervention de l’armée israélienne à Rafah serait élevé.

« S’il y a une grande invasion de Rafah, ce sera apocalyptique, nous verrons le nombre de morts »» a déclaré Nick Maynard.

Fin des armes canadiennes pour Israël

Le Canada cessera d’envoyer des armes à Israël, a annoncé mardi une Source gouvernementale canadienne, précisant qu’Ottawa n’a exporté que des armes. “non mortel” depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas.

« Nous sommes dans une situation où la réalité du terrain ne nous le permet plus » d’exporter des armes.

Les licences de vente à l’armée accordées par le Canada depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas il y a cinq mois ne concernaient que l’exportation d’équipements non létaux, a ajouté cette même Source qui précise qu’aucune exportation n’a été réalisée. a eu lieu depuis janvier.

Parmi ces armes “non mortel” inclus ” outils de communication “» a-t-elle en outre indiqué.

Israël devrait laisser l’UNRWA agir

Les États-Unis ont déclaré mardi qu’Israël devrait autoriser le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à entrer dans la bande de Gaza, après que l’entrée lui a été refusée.

Philippe Lazzarini a déclaré lundi au Caire avoir « prévu d’aller à Rafah »au sud de la bande de Gaza, via le poste frontière avec l’Egypte mais qu’il avait été “informé que (son) entrée n’était pas autorisée”.

Il a ensuite précisé sur X que “les autorités israéliennes” il avait ” refusé “ entrée dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis le début de la guerre avec le mouvement palestinien Hamas.

« Ils devraient être autorisés à visiter les lieux où l’UNRWA opère, y compris à Gaza, et nous continuons à travailler avec le gouvernement israélien pour approuver rapidement tous les visas demandés pour les employés de l’ONU et des ONG. »Vedant Patel, porte-parole adjoint du Département d’État américain, a déclaré à la presse.

« Tous les États de la région doivent faire le nécessaire pour permettre une réponse humanitaire et cela inclut bien sûr la libre circulation des employés internationaux »a-t-il ajouté, sans vouloir préciser si les Etats-Unis avaient discuté avec Israël du refus d’entrée à Gaza de Philippe Lazzarini.

Ce dernier, qui se trouvait mardi à Jérusalem, a jugé que ce refus d’entrée était « sans précédent » Pour « le chef de la principale agence onusienne présente à Gaza ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Biden se moque de Trump lors du dîner annuel des correspondants
NEXT Une nouvelle loi s’attaque très violemment à la communauté LGBT