avec plus de 62 degrés ressentis, Rio étouffe sous une chaleur sans précédent

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Le Brésil étouffe et la canicule qui frappe l’Amérique latine depuis le début de l’année a fait monter la température ressentie jusqu’au niveau record de 62,3°C à Rio de Janeiro ce week-end. Les autorités locales appellent à éviter toute exposition prolongée au soleil et à rester hydraté.

Publié sur : 19/03/2024 – 01h25

2 minutes

La vague de chaleur qui touche l’Amérique latine depuis le début de l’année a fait monter ce week-end la température ressentie jusqu’à un niveau record de 62,3°C à Rio de Janeiro, au Brésil, alors que des pluies menaçaient dans le sud du pays.

Ces 62 degrés dépassent largement les 42°C environ affichés par le thermomètre du dimanche 18 mars. Que ressent-on avec cette température ? Et quel impact cela peut-il avoir sur le corps ?

C’est la combinaison de la température mesurée par un thermomètre et de l’humidité. Il s’agit donc de la température telle que notre corps est capable de la ressentir. On sait que la sensation de température n’est pas seulement déterminée par cette valeur, mais aussi par l’humidité. », décrypte Davide Faranda, directeur de recherche en climatologie au CNRS, au micro de Pauline Gleizedu service environnement de RFI.

Un air plus humide

Lorsqu’il fait chaud, l’air peut retenir plus d’humidité qu’à des températures plus basses. Et si l’humidité entre en compte dans le calcul de la température ressentie, c’est parce qu’elle a un impact sur notre capacité à transpirer, importante lorsqu’il fait chaud. ” Le corps qui ne peut pas transpirer ne peut pas autoréguler sa température. C’est une surchauffe. Si le corps ne parvient pas à retrouver une température de travail et une humidité compatibles avec la transpiration, cela peut entraîner de graves conséquences sur la santé, voire la mort. “, il continue.

Il est difficile d’indiquer un seuil limite. Cela dépend de chaque personne, de son âge et de son état de santé. Un seuil limite est d’autant plus difficile à définir, souligne Davide Faranda, que les calculs de celui-ci « température ressentie ” peut varier.

Emblématiques de Rio, les plages d’Ipanema et de Copacabana étaient bondées de monde dimanche. Beaucoup ont également trouvé refuge dans le parc de Tijuca, véritable poumon vert de la ville. À São Paulo, la plus grande ville d’Amérique du Sud avec deux fois la population de Rio, soit plus de 12 millions d’habitants, samedi a été la journée la plus chaude de l’année avec un mercure atteignant 34,7° par rapport à 2017.

Nous entrons dans l’automne dans l’hémisphère sud, mais il continue d’être marqué par des conditions estivales, voire caniculaires, sur la majorité du territoire. Il existe une synergie entre le changement climatique d’origine humaine et les oscillations climatiques naturelles, comme El Niño, en Amérique du Sud tropicale.

Davide Faranda, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement du CNRS

Pauline Gleize

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