Assassinat d’un leader sikh au Canada : des « éléments crédibles » pourraient pointer vers l’Inde

Assassinat d’un leader sikh au Canada : des « éléments crédibles » pourraient pointer vers l’Inde
Assassinat d’un leader sikh au Canada : des « éléments crédibles » pourraient pointer vers l’Inde
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Le Canada estime qu’il existe des « preuves crédibles » suggérant que l’Inde pourrait être responsable de l’assassinat d’un dirigeant sikh dans l’ouest du Canada en juin dernier, a déclaré Justin Trudeau au Parlement lundi.


En écrivant

18-09-23, 22:25
Dernière mise à jour:
18-09-23, 22:41


Source:
Belga, AFP

Le Premier ministre canadien a estimé dans un discours de dernière minute, après avoir convoqué en urgence l’opposition, qu’il existait « des éléments crédibles selon lesquels il existe un lien possible entre des agents du gouvernement indien et le meurtre de Hardeep Singh Nijjar, citoyen canadien ».

« L’implication de tout gouvernement étranger dans le meurtre d’un citoyen canadien sur le sol canadien constitue une violation inacceptable de notre souveraineté », a-t-il poursuivi. Justin Trudeau a demandé « avec la plus grande fermeté » au gouvernement indien de coopérer pour clarifier cette affaire.

« Les allégations selon lesquelles un représentant d’un gouvernement étranger aurait pu être impliqué dans le meurtre d’un citoyen canadien ici au Canada, en sol canadien, sont non seulement préoccupantes, mais elles sont totalement inacceptables », a déclaré le ministre. des Affaires étrangères canadiennes, Mélanie Joly. « C’est pourquoi nous avons expulsé aujourd’hui du Canada un haut diplomate indien », a-t-elle ajouté.

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Des tensions

Les relations entre les deux pays se sont tendues ces derniers mois depuis l’assassinat du leader sikh et les manifestations qui ont suivi au Canada. Ottawa a notamment récemment suspendu les négociations en vue d’un accord de libre-échange avec l’Inde.

New Delhi accuse le gouvernement canadien de fermer les yeux sur les activités des nationalistes sikhs radicaux qui prônent la création d’un État sikh indépendant dans le nord de l’Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi a exprimé ses «profondes inquiétudes quant à la poursuite des activités anti-indiennes d’éléments extrémistes au Canada» lors de sa rencontre avec Justin Trudeau, à l’occasion du dernier rassemblement du G20 en Inde, début septembre. Le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de sikhs en dehors de leur État d’origine, le Pendjab, en Inde.

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