Qui ne s’est jamais interrogé sur l’origine des noms d’un lieu, d’une rue, d’un site ou encore d’un nom de famille ?
Si tel est votre cas, ne manquez pas la conférence de Karine Mons organisée par l’association Castel’lire le samedi 23 novembre à 15h à la bibliothèque de Castelnau-de-Lévis. C’est pour mettre en lumière la microtoponymie de son village que cette passionnée de culture occitane s’est penchée sur une science à la croisée de la linguistique, de l’histoire et de la géographie : la toponymie. Un travail d’enquête inépuisable mené depuis sept ans par la Castellevissienne, pour « faire la lumière sur le sens (avéré ou possible) des lieux appelés notre commune, qui, même si le sens s’est perdu, raconte l’histoire des hommes et des peuples qui se sont succédé sur nos terres au fil des siècles. » Où l’on apprend que le terme « La Mailhourié » peut trouver son origine dans « malhol », signifiant rang de ceps de vigne, ou au nom d’une famille Mailhol authentifiée par acte notarié habitant ce lieu. En déroulant le fil de la boule, « La Tronque » aurait pu être un lieu de péage (tronc d’église) ou un lieu de défrichement. « Les Prats » désigne des prairies et donne les noms de Pradelles ou Pradals, et « Mascrabières » peut décrire un lieu escarpé ou la chèvrerie. Pour Karine Mons l’aventure commence par l’apprentissage de « Lenga Nostre » sous le patronage de Muriel Vernières, enseignante au Centre Occitan Rochegude (COR). S’appuyant sur de nombreux ouvrages faisant autorité, ses travaux ont été authentifiés par Bénédicte Fenié, docteur en géographie ancienne et auteur d’une thèse sur la microtoponymie. Soucieuse de partager ses connaissances, elle se fera un plaisir de lever le voile sur la microtoponymie de Castelnau.
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