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Cancer des testicules : pourquoi il faut en parler

Journée « Test’icules » à Neuchâtel et ailleurs en Suisse romande. L’association Joseph Barnes a proposé ce samedi une journée de dépistage gratuite et anonyme. Un urologue était à la disposition des passants tandis que les dépistages étaient réalisés avec le soutien des hôpitaux de Lausanne, Bienne et Berne.

Au-delà de ces possibilités de tests, l’objectif est avant tout d’apporter des informations afin de favoriser un diagnostic suffisamment précoce pour permettre une guérison.

Le cancer des testicules est une tumeur maligne qui se forme dans les organes masculins qui produisent le sperme et la testostérone. Bien qu’elle soit relativement rare, elle touche principalement les hommes dans une tranche d’âge allant de 15 à 40 ans environ. Si elle est détectée suffisamment tôt, les chances de guérison sont élevées. Les symptômes comprennent généralement une croissance testiculaire, une douleur ou un inconfort dans le bas de l’abdomen ou à l’aine, ou un changement dans la taille du testicule. Un auto-examen est recommandé pour détecter d’éventuelles anomalies. Sanjeev Vamadevan, urologue, explique que le moment idéal pour s’auto-dépister est « sous la douche ». Le spécialiste souligne qu’il n’est “pas nécessaire de faire cela tous les jours, mais qu’il s’agit de palper et palper les testicules toutes les deux semaines, en allant de haut en bas et de droite à gauche”. afin de détecter une irrégularité ou une anomalie, par exemple quelque chose de dur. Si tel est le cas : « Il faut s’alarmer et consulter son médecin généraliste. »

Un sujet sensible

La virilité masculine n’incite pas les hommes à aborder ces thématiques. La présence dans la rue d’un stand permettant des tests gratuits et anonymes permet d’aborder le sujet : “on ne se sent pas forcément mal à l’aise” à l’approche des passants, explique Nicolas Meyer, chargé de communication de l’association Joseph Barnes. « Mais c’est un sujet assez particulier. Et ce qui est intéressant, c’est que lorsqu’on aborde un couple, c’est souvent le partenaire qui incite l’autre à se faire dépister.» /aju

Santé

 
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