Toujours dans son rôle de prévention, doublé de sensibilisation, et effectivement en attendant l’ouverture des locaux actuellement en construction à proximité de l’école publique Jean-Lafon, la Maison de Santé Pluriprofessionnelle les Serènes (MSP) met en avant tout au long du mois de novembre des informations sur la lutte contre les cancers masculins, avec l’Opération Novembre Bleu. Après le rouleau compresseur, à l’échelle nationale, d’Octobre Rose qui a vu se multiplier les actions de prévention des cancers féminins et notamment des cancers du sein, ce moment d’engagement significatif en faveur de la sensibilisation et de la prévention des cancers masculins poursuit le cap.
Cette période est spécialement dédiée à l’éducation et à la mobilisation des hommes autour de l’importance cruciale de la détection précoce de cancers spécifiques qui affectent leur santé, notamment ceux touchant les testicules et la prostate. C’est donc dans ce contexte que le MSP organise une soirée Cinéma-débat autour du documentaire « Un mal pour le male », qui sera projeté jeudi 21 novembre à 19 heures à la Salle des Bruyères à La Fouillade. Le débat sera animé par le Docteur Giolitto, Urologue au CHU de Villefranche.
Aujourd’hui, le dépistage du cancer de la prostate est au cœur d’une guerre d’experts.
D’un côté, les autorités sanitaires s’y opposent. Les hommes seraient inquiets et opérés pour rien. En revanche, les urologues estiment que ne pas faire de dépistage, c’est risquer de passer à côté d’un cancer agressif. Alors sans symptômes, faut-il traquer la moindre cellule anormale ? Faut-il traiter tous les cancers ? Face aux divisions du monde médical, les patients ont du mal à s’y retrouver. Le cancer de la prostate se développe lentement et souvent sans aucun symptôme.
Avec plus de 50 000 nouveaux cas chaque année, c’est le cancer le plus répandu chez l’homme. Mais pas le plus meurtrier. Quand tout va bien, la prostate a la taille d’une noix. Mais à mesure que nous vieillissons, chez presque tous les hommes, cela commence à se développer. Et la difficulté est de différencier les tumeurs plus ou moins agressives. C’est tout ce qu’évoque le documentaire de Chloé Buffard. Entrée gratuite.
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