La HAS favorable au remboursement des implants et prothèses dentaires

En raison d’une mauvaise hygiène dentaire, de caries ou d’une perte osseuse, un édentement partiel ou total peut survenir. Cette perte dentaire peut avoir de graves conséquences, tant physiques (carences nutritionnelles) que mentales (problèmes de socialisation, faible estime de soi, etc.).

Une progression de l’édentement dentaire

Face à l’augmentation de la durée de vie, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’environ 30 % de la population mondiale sera touchée par l’édentement complet d’ici 2030, malgré la progression des campagnes de prévention bucco-dentaire.

Plusieurs solutions thérapeutiques proposent le remplacement dentaire, notamment la prise en charge implanto-prothétique de l’édentement. En revanche, la pose d’implants ou de prothèses dentaires n’est pas remboursée dans la majorité des cas. Demandé par l’Assurance Maladie et le Ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) « a évalué la prise en charge implanto-prothétique dans deux types d’édentement : l’édentement complet et l’édentement unique [une ou deux dents, ndlr]»dans le but d’améliorer l’accès aux soins.

Édentement unique ou complet : un avis favorable au remboursement de « tous les actes nécessaires »

Dans un communiqué de presse Publié ce mercredi 6 novembre, la HAS s’est déclarée favorable au remboursement, pour la population générale, des « toutes les actions nécessaires pendant les phases pré-thérapeutiques, thérapeutiques et post-thérapeutiques » en cas d’édentement complet ou unique. Cette annonce concerne :

• les prothèses fixes supra-implantaires uniques (PFUSI) pour le traitement de l’édentement unique ;
• prothèses complètes amovibles sur implants (PACIR) pour le traitement de l’édentement complet.

Dans le cadre d’une prise en charge globale de l’édentement, la HAS a également délimité toutes les étapes du parcours tout en mentionnant l’importance de fournir aux patients toutes les informations concernant leur prise en charge. « La HAS rappelle enfin les obligations du praticien en matière d’information, de consentement éclairé du patient, de tenue du dossier médical et de traçabilité des dispositifs médicaux, notamment en implantologie »peut-on lire dans le document.