3 raisons de poursuivre le suivi gynécologique après 60 ans

Evelyne Daniellot, sage-femme, participera mercredi 6 novembre au Forum Prévention Santé « bien vieillir après soixante ans » organisé par le pôle multiprofessionnel de santé (MSP) de Solliès-Pont.

Elle avance trois bonnes raisons de poursuivre un suivi gynécologique régulier après 60 ans.

1. Évitez les cancers

Les cancers du sein, de l’endomètre et de la vulve deviennent plus fréquents après la ménopause. “Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis est recommandé jusqu’à 65 ans et les femmes sont invitées à participer à un dépistage organisé du cancer du sein tous les deux ans entre 50 et 74 ans.”

Concernant le cancer de l’endomètre« Certains signes cliniques, comme des saignements après la ménopause ou une atrophie tissulaire, décelables à l’échographie, doivent alerter. Il est alors indispensable d’orienter la patiente vers un gynécologue.

Il faut aussi s’inquiéter « excroissances ou anomalies à la surface de la membrane muqueuse pouvant être des symptômes d’un cancer de la vulve ».

2. Traiter le syndrome génito-urinaire post-ménopausique

Ce syndrome associe gêne urinaire et sécheresse vaginale, avec des répercussions sur la vie sexuelle. « Des traitements existent, souligne la sage-femme. Nous pouvons également proposer une rééducation périnéale pour des problèmes de fuites urinaires ou après un prolapsus.

Manuelle ou avec sonde, la rééducation périnéale, prescrite par le médecin, nécessite entre dix et vingt séances.

3. Gérer les effets de la ménopause

« Les traitements contre la ménopause ont été diabolisés, notes Évelyne Daniellot. Cependant, les symptômes ne se limitent pas aux bouffées de chaleur et peuvent être invasifs. Atrophie génitale, ostéoporose, sécheresse vaginale : dans certains cas, un traitement est nécessaire mais il doit être instauré par le gynécologue dans l’année qui suit l’arrêt des règles. “