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Face à l’épidémie de grippe, les pharmaciens de la Côte d’Azur appellent à tester, tracer, isoler

Face à l’épidémie de grippe, les pharmaciens de la Côte d’Azur appellent à tester, tracer, isoler
Face à l’épidémie de grippe, les pharmaciens de la Côte d’Azur appellent à tester, tracer, isoler

Hôpitaux sous pression, services d’urgence saturés, multiplication des plans blancs… En pleine épidémie d’infections hivernales, le projet de décret concernant le déremboursement des tests de dépistage antigénique du Covid-19 a provoqué colère et incompréhension parmi les professionnels de santé, les pharmaciens d’officine du plomb. Ils se mobilisent pour réclamer le maintien de toutes les mesures Covid (dépistage, isolement et port de masques pour les patients contaminés et leur entourage) et, au-delà, demandent que ces mesures soient étendues à la grippe.

“Alors que l’épidémie de grippe bat son plein, que le Covid-19 reste une menace active, et qu’il faut aider l’hôpital, sous pression, à respirer, cette décision est absurde en termes de santé publique.” Selon Raphaël Gigliotti, coprésident du Syndicat général des pharmaciens des Alpes-Maritimes, non seulement ce remboursement doit être maintenu, mais il devrait même s’étendre aux tests de dépistage de la grippe et du RSV (virus responsable de la bronchiolite, une infection potentiellement grave). ). grave chez le nourrisson et la personne âgée), disponible en pharmacie mais actuellement à la charge des patients.

« Aujourd’hui, lorsqu’une personne se présente en pharmacie avec des symptômes évocateurs d’une grippe ou d’une bronchiolite (nez qui coule, congestion…), on peut lui proposer un test, mais il n’est pas remboursé, ce qui implique un déboursé. variant entre 5 et 15 euros (le prix est fixé librement par le pharmacien, NDLR). Certains patients acceptent de payer pour vérifier s’ils ont ou non la grippe ou le VRS et prendre les mesures appropriées ; d’autres n’en ont pas les moyens, et c’est dommage, car cela pourrait contribuer à empêcher la propagation de l’épidémie.»

Investir dans la prévention

Quand on évoque le poids financier de telles mesures de remboursement et les conséquences graves pour les comptes publics du « quoi qu’il en coûte » qui a prévalu pendant la crise sanitaire (notamment avec une prise en charge à 100 % des tests de dépistage), le pharmacien rétorque : « Quoi qu’il en coûte », c’est aujourd’hui dans la mise en place de plans blancs dans tous les hôpitaux de , dans l’hospitalisation des personnes âgées… Ces situations induisent des dépenses bien plus importantes que celles résultant de la simple gestion des tests. Il faudra à un moment donné décider d’investir dans la prévention plutôt que de payer des sommes folles pour tenter d’éteindre les incendies. »

Face à la double menace du Covid et de la grippe, la profession avance donc des propositions très claires :

« Maintenir les mesures Covid, notamment le dépistage, l’isolement et le port du masque, pour garantir une réponse appropriée. Étendre ces mesures à la grippe, en rendant les tests remboursables et en assurant la couverture du masque pour les patients et leurs proches.

Déjà autorisés à délivrer un antibiotique sans ordonnance en cas d’angine ou de cystite, les pharmaciens demandent également « la mise en place, en cas de test grippal positif, d’un protocole de délivrance du Tamiflu »un antiviral utilisé pour le traitement et la prévention de la grippe A et B.

Autorisation de délivrer du Tamiflu

« Ce médicament, disponible en pharmacie, est malheureusement sous-utilisé. Cependant, il est très efficace lorsqu’il est pris au début de la grippe ou juste après une exposition au virus ; cela aide à réduire la durée et l’intensité des symptômes. symptômes, ce qui aura bien sûr un impact en termes de durée d’arrêt de travail et donc aussi en termes de coûts.

Arguant de l’intérêt préventif, les pharmaciens souhaitent enfin pouvoir délivrer l’antiviral aux proches de la personne infectée. « Cela permettrait d’arrêter immédiatement la progression de la grippe, une maladie très contagieuse, au sein d’une famille. Durant l’hiver, on a tendance à rester à l’intérieur, les fenêtres fermées… Une personne infectée, sans le savoir, transmet rapidement le virus à tous ses proches.

Alors que le pic épidémique devrait survenir dans les prochains jours, les mesures préconisées par les pharmaciens pourraient-elles être mises en œuvre rapidement ? «Je pense que c’est tout à fait jouable. Quoi qu’il en soit, il est important de s’en inquiéter, car il est probable que nous assisterons à un nouveau pic épidémique. Et il y en aura forcément un à la fin de l’année.

 
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