Lors de la pandémie de covid, le professeur Didier Raoult a certifié que l’hydroxychloroquine pouvait soigner la maladie. Des études contestées, qui ont finalement été reconnues invalides. L’homme s’est même vu interdire d’exercer la médecine pendant deux ans. Mais il était déjà à la retraite.
Il ne s’est toutefois pas complètement retiré des affaires, puisqu’il a créé une start-up de produits cosmétiques, nous raconte « Le Parisien ». Les Marseillais se sont associés à Nina Basri, une entrepreneuse qui a lancé ce laboratoire de dermatologie.
Baptisée Magnifiscience, cette société propose des produits pour lutter notamment contre l’acné, grâce à… la chloroquine. « Didier Raoult a mené des recherches sur le Demodex responsable de l’acné », peut-on lire sur le site du laboratoire. Des études ont démontré que l’utilisation topique de chloroquine est sensible à la réduction ou à l’élimination de ces acariens dans les zones cutanées affectées.
Ses connaissances alliées à celles de Nina Basri, spécialiste de la formulation d’actifs cosmétiques, ont donné naissance à deux produits proposés sur le site, baptisés Tonitence, une crème de jour et une crème de nuit, présentées comme « anti-âge et relâchement cutané ». . Peut-être que cette fois, ça marchera. De nombreux commentaires sur le compte Instagram de l’entreprise en doutent.
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