Des 21 à 45 ans arrêtés en Outaouais

Des 21 à 45 ans arrêtés en Outaouais
Des 21 à 45 ans arrêtés en Outaouais

L’automne dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux a rendu gratuit, pour une période temporaire, le vaccin bivalent Cervarix contre le virus du papillome humain (VPH, types 16 et 18) pour les personnes de cette tranche d’âge.

L’infection par le virus du papillome humain (VPH) est l’une des infections transmissibles sexuellement (ITS) les plus répandues au Canada et dans le monde, rappelle la Direction de santé publique de l’Outaouais.

« On estime que jusqu’à 75 % des femmes et des hommes sexuellement actifs auront au moins une infection au VPH dans la région anogénitale au cours de leur vie, mais la plupart des personnes dotées d’un système immunitaire fort finiront par l’éliminer. , nous expliquons. Il existe de nombreux types de VPH, dont certains peuvent provoquer le cancer et d’autres provoquer des lésions cutanées telles que des verrues anogénitales (ou condylomes).

Les autorités soulignent que les verrues peuvent passer inaperçues, étant plates et ressemblant parfois à un petit chou-fleur, en plus de se retrouver dans des endroits difficiles à voir.

Frédérique Morin, coordonnatrice à la planification et à la logistique de la vaccination au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), affirme que l’offre de rendez-vous est ajustée en fonction de la demande.

« Des plages horaires s’ajoutent chaque jour dans les différents points de services de proximité de la région », précise-t-elle à propos des vaccins qui seront proposés dans la limite des stocks disponibles.

Près de 800 doses en trois mois

Depuis le début de cette offre temporaire, le CISSSO indique que 761 doses de vaccin ont été administrées dans la région aux 21 à 45 ans.

La santé publique rappelle qu’en plus de la vaccination, le port du préservatif et la réduction du nombre de partenaires peuvent contribuer à réduire les risques de contracter une infection au VPH ou toute autre infection sexuellement transmissible (IST).

Outre le vaccin, le port du préservatif et la limitation du nombre de partenaires sexuels sont des éléments cruciaux pour prévenir les infections au VPH. (Université Laval)

Le CISSSO précise qu’on ne sait pas combien de cas d’infections au VPH ont été rapportés dans la région car ce sont des maladies à déclaration non obligatoire (MADO) au Québec.

La vaccination peut faire une différence notable pour une personne infectée, dit-on, car elle offre une protection contre d’autres souches de VPH et réduit le risque de complications futures, même pour les personnes déjà sexuellement actives.

«Même si une personne est déjà infectée par un ou plusieurs types de VPH contenus dans le vaccin, ces derniers assureront une protection contre les autres types de VPH contenus dans le vaccin», soutient le CISSSO. Cependant, les personnes vaccinées qui sont déjà sexuellement actives doivent savoir qu’elles peuvent déjà être infectées par un ou plusieurs types de VPH ciblés par le vaccin et que le vaccin n’aura pas d’effet thérapeutique sur les infections préexistantes. type de VPH ciblé par le vaccin.

Le vaccin contre le VPH est offert au Québec depuis 2008 et est administré gratuitement aux jeunes de 9 à 20 ans ainsi qu’aux personnes de 21 à 45 ans immunodéprimées ou infectées par le VIH, soulignent les autorités. Cependant, il est également recommandé aux personnes en bonne santé de cette tranche d’âge.

 
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