un service dynamique et axé sur les projets

un service dynamique et axé sur les projets
un service dynamique et axé sur les projets

Le département des Landes est géré par deux services hospitaliers de pédopsychiatrie. L’hôpital de Dax couvre un large tiers sud-ouest du département et les deux tiers restants dépendent du service de pédopsychiatrie de Mont-de-Marsan. Là, trois sites principaux apportent des réponses locales : un premier site dont les structures sont à Mont-de-Marsan, un deuxième situé au cœur des Landes à Morcenx-Labouheyre et un dernier au nord du département à Parentis. Enfin, c’est à Mont-de-Marsan que se situe l’unité d’hospitalisation pour adolescents de 12 à 18 ans, seule unité de ce type pour l’ensemble du département des Landes.

Une activité variée vraiment intéressante

L’activité des médecins des services de pédopsychiatrie, rattachés à l’hôpital de Mont-de-Marsan, est assez classique et s’étend sur trois sites (Mont-de-Marsan, Morcenx-Labouheyre et Parentis). Les praticiens interviennent dans tous les domaines de la pédopsychiatrie, depuis les unités périnatales, avec l’accompagnement des parents pendant la grossesse et au moment de l’accouchement, la prise en charge des tout-petits pendant les premiers mois de vie puis les premières années de vie. les enfants jusqu’à 18 ans et les adolescents.

Le Dr Bruno Marque vante l’intérêt de l’exercice : « On peut s’occuper des petits un jour, et le lendemain on peut s’occuper des situations d’adolescents. L’activité est très variée puisqu’elle va des premières consultations à des interventions plus institutionnelles au sein d’hôpitaux de jour jusqu’à une unité d’hospitalisation à temps plein. C’est vraiment très intéressant !

Il existe un mélange d’activités et une éventuelle variabilité géographique d’intervention qui dépend des envies des professionnels. Nous avons des postes spécifiques qui se situent uniquement dans les différentes structures de Mont-de-Marsan et d’autres postes pour lesquels nous alternons entre Mont-de-Marsan et Parentis par exemple. Plusieurs découpages sont possibles quant au périmètre d’intervention de chaque praticien en fonction des intérêts et des disponibilités de chacun. Les choses ne sont pas figées, cela se discute toujours au sein de l’équipe médicale pour savoir qui fait quoi et comment on répartit la charge de travail. »

Un système d’astreinte vraiment bien organisé

« Dans la charge de travail il existe notamment un système de garde hospitalière pour répondre en priorité aux urgences pédopsychiatriques qui se présentent à l’hôpital de Mont-de-Marsan et parfois aussi répondre aux demandes d’urgence relatives sur le service des urgences. pédiatrie.

Ces dernières années, nous avons également développé des équipes mobiles. D’abord une équipe mobile « adolescents » et depuis peu une équipe mobile « enfants » (moins de 12 ans) qui assurent une grande partie de la réponse à ces situations d’urgence, ce qui nous permet, en tant que praticiens, d’être rarement sollicités. C’est vraiment rare qu’on se déplace, c’est même devenu une exception, parfois on gère ça par téléphone, mais sinon ce sont les équipes mobiles qui organisent la réponse.

Enfin, nous participons également à la tournée de garde tous publics en psychiatrie, les soirs, les week-ends et jours fériés avec les collègues qui gèrent l’adulte.. »

Un travail collaboratif dans tout le département

« Le département des Landes a l’avantage d’être un « petit département » en termes de population, comparé à la Gironde par exemple, donc tout le monde se connaît. Lorsqu’on est dans le département depuis quelques années, on connaît la quasi-totalité des travailleurs médico-sociaux et sociaux, certains parmi ceux chargés de l’Éducation nationale et de l’aide sociale à l’enfance. C’est un vrai plus car il y a un travail interstitiel un peu informel, de liaison, de réflexion, pour lequel on se tient vraiment au courant des différents projets et c’est vraiment très agréable. Presque tous les managers sont accessibles, ce qui est un énorme avantage pour discuter et faire avancer les choses. De plus, il n’y a pas de grands pouvoirs à partager car les décisions ne se prennent pas dans les Landes donc il n’y a pas d’enjeu de rivalité comme dans d’autres départements.

De plus, à la hauteur des deux services Dax et Mont-de-Marsan nous avons une articulation et une dynamique vraiment intéressantes. Depuis plusieurs années, nous réfléchissons aux choses au niveau départemental. Nous travaillons sur des projets en groupe et cela a vraiment une portée différente, du fait que cela est pensé au niveau du département plutôt que de rester au niveau du service. »

Un service dynamique et axé sur les projets

Bruno Marque est fier de diriger un service dynamique qui travaille dans un climat agréable en toutes circonstances : « Ce que je voudrais également souligner, c’est que malgré le contexte de manque de personnel, nous continuons à travailler dans une bonne ambiance et cela ne nous empêche pas de lancer des projets. Nous sommes toujours dans une dynamique de réflexion pour améliorer l’offre de soins et nous faisons régulièrement des demandes qui sont généralement validées par l’ARS, notamment sur le plan financier à travers de « nouvelles mesures en pédopsychiatrie ».

Par exemple en 2021, l’ARS a financé un projet au niveau départemental visant à ouvrir trois antennes pour la psychiatrie périnatale et la prise en charge des tout-petits jusqu’à 4 ans, un à Dax, un à Parentis et un à Mont-de-Marsan. Puis des postes pour adolescents ont été financés dans le nord du département. Plus récemment, nous avons assisté au renforcement de l’équipe mobile ados et à la création de l’équipe mobile enfants. La prochaine étape est l’ouverture d’un hôpital de jour parents/bébés, courant 2025, à Morcenx qui est véritablement au centre des Landes.

Nous avons également actuellement un projet départemental pour améliorer la réponse aux psychotraumatismes et un projet d’ouverture de lits de pédopsychiatrie pour les enfants de moins de 12 ans. Nous continuons toujours à être créateurs de projets. Nous restons vraiment toujours optimistes et dynamiques et cela se traduit vraiment une bonne ambiance de service et le fonctionnement général dans les landes. »

Un service reconnu régionalement

Le service peut valider toutes les étapes du DES de pédopsychiatrie avec la phase de fondation, la phase de consolidation et l’agrément d’un jeune médecin. Bruno Marque explique : « Nous étions le service de pédopsychiatrie, hors CHU, accueillant le plus d’internes en Aquitaine. Cela s’explique par le fait que les stagiaires nous donnent vraiment bonne presse car nous essayons de garantir une vraie qualité de formation. Le CHU nous a demandé d’ouvrir davantage de places mais nous avons refusé car nous souhaitons vraiment maintenir la qualité qui fait notre réputation. J’en suis vraiment fier!

Retrouvez toutes les offres d’emploi à Dax et Mont de Marsan ici !

Nous avons également associé des praticiens diplômés hors Union Européenne qui complètent leur formation en , et nous faisons de notre mieux pour que certains restent après leur cursus de consolidation. En outre, nous avons récemment obtenu l’autorisation de recruter un jeune docteur en psychiatrie périnatale. Nous souhaitons vraiment continuer à être un service d’accueil et de formation. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV les flammes sont toujours hors de contrôle
NEXT Les États-Unis interdisent les colorants alimentaires controversés