Plus de 170 étudiants auraient souffert de diarrhée et de vomissements depuis le 6 janvier à la suite d’une importante épidémie de gastro-entérite qui s’est propagée comme une traînée de poudre sur un campus universitaire de l’Ontario.
« Nous n’avons pas encore identifié le virus responsable, mais nous sommes presque sûrs qu’il s’agit d’un norovirus. On dirait, c’est comme ça que ça se comporte normalement, l’épidémiologie, la propagation… Quand ça frappe, ça frappe très fort », a déclaré Nicola Mercer, médecin-hygiéniste de Santé publique Wellington-Dufferin. -Guelph, sur CTV News jeudi.
Le 6 décembre, l’Université de Guelph, dans le sud de l’Ontario, a été avisée d’un premier cas autodéclaré de contamination par gastro-entérite dans l’une de ses résidences étudiantes, a rapporté l’établissement dans un communiqué.
Mercredi, le nombre de contaminations s’était déjà élevé à une soixantaine de cas, avant de doubler jeudi à midi, puis d’atteindre plus de 170 patients vendredi, selon le dernier bilan de l’Université.
Mais ce chiffre ne prend en compte que les signalements autodéclarés, “ce qui signifie probablement que nous en avons beaucoup plus”, a poursuivi le Dr Mercer auprès du média anglophone, qui estime que le nombre de cas pourrait continuer à augmenter “considérablement”.
« Ce virus est méchant. Tout ce que vous touchez, les rampes, les robinets quand vous vous lavez les mains… Ensuite, vous touchez accidentellement vos yeux, votre bouche. Vous l’apportez dans votre corps. Il n’en faut pas beaucoup pour se rendre malade », a-t-elle expliqué.
De plus, ce virus serait particulièrement tenace et les produits d’entretien ménager habituels ne suffiraient pas à l’éliminer sur les surfaces.
Pour contenir cette éclosion, une équipe de contrôle des infections a été appelée sur les lieux, tandis que l’Université a mis en place des mesures de nettoyage « renforcées », selon Melinda Scott, vice-présidente aux affaires étudiantes. de l’école à CTV News.
Les symptômes du norovirus, qui comprennent la diarrhée, les vomissements, les nausées, les douleurs ou crampes d’estomac, la fièvre ou les frissons, les maux de tête, les douleurs musculaires ou la fatigue, peuvent durer de 12 à 24 heures.
Si quelques étudiants ont été hospitalisés, aucun n’a été admis pour des soins complémentaires jusqu’à présent, selon les médias anglophones.