Une étude récente révèle que les vapeurs émanant de l’huile de cuisson ont un impact significatif sur la qualité de l’air et le climat, mettant en lumière une préoccupation environnementale souvent négligée.
Tl;dr
- Les émissions d’huile de cuisson persistent et se restructurent, affectant la qualité de l’air et la formation de nuages.
- L’acide oléique contenu dans ces émissions peut absorber plus d’eau, rendant les polluants plus lourds et plus durables.
- Une ventilation améliorée et l’utilisation de sorbonnes sont recommandées pour réduire l’exposition.
Impact surprenant des émissions d’huile de cuisson sur l’environnement
Une étude récente réalisée par l’Université de Birmingham a révélé un phénomène inattendu : les émissions d’huile de cuisson ne se dissipent pas rapidement, mais sont restructurées par complexes de structures. Ceux-ci influencent la formation des nuages et la qualité de l’air, augmentant ainsi la persistance des polluants.
Polluants lourds et durables
Les émissions, comme l’acide oléique, peuvent absorber plus d’eau, rendant les polluants plus lourds et plus persistants. L’étude, intitulée « Observation expérimentale de l’impact de la nanostructure sur l’hygroscopique et la réactivité des proxys d’aérosols atmosphériques d’acides gras »a été publié dans Atmospheric Chemistry and Physics. Elle explore comment la réorganisation moléculaire des graisses de cuisson affecte la formation des nuages et les émissions urbaines.
Persistance des polluants plus longue que prévu
Les chercheurs ont découvert que les polluants aérosols provenant de la cuisson peuvent persister plus longtemps que prévu. En effet, ceux qui forment des nanostructures pourraient absorber bien plus d’eau que de simples modèles. En conséquence, les gouttelettes deviennent plus lourdes et finiront par être éliminées de l’atmosphère lorsqu’elles tomberont sous forme de pluie.
Aimez-vous notre contenu?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boîte mail
Mesures pour réduire l’exposition
Pour réduire l’exposition aux polluants liés à la cuisson, les chercheurs recommandent utiliser davantage les hottes aspirantes et veiller à ce que les cuisines soient bien ventilées. Cela permettrait aux particules d’aérosol de s’échapper rapidement. Le professeur Christian Pfrang, chercheur principal, a déclaré : « À mesure que nous développons notre compréhension du comportement de ces particules dans l’atmosphère, nous serons en mesure de concevoir des stratégies de contrôle de la pollution atmosphérique plus sophistiquées. »
Santé