Dinde, ragoût de boulettes, tourtière : les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver autour de ces plats emblématiques. Pour certains, cette période de fêtes est aussi synonyme de soucis de poids et d’apparence.
Selon l’organisme à but non lucratif ÉquiLibre, 42 % des Québécois sont anxieux ou stressés à cause de leur poids.
Ces derniers semblent particulièrement vulnérables à la culture diététique en janvier : un sondage Léger révèle que 51 % des sondés souhaitent perdre davantage de poids après les fêtes.
Alors, comment profiter pleinement des festivités en alliant plaisir et équilibre, sans culpabilité ni stress ?
Repas de Noël
Nous ne devrions tout simplement pas adopter un comportement d’autojustification. […] par rapport à notre alimentation
explains Lise-Andrée Massé, nutritionist responsible for education and prevention for OU, en passant par le spectacle D’abord les infos Lundi.
Nous avons le droit de manger ce que nous voulons, affirme-t-elle. Je dis tout le temps que la culpabilité n’a pas sa place dans le fait de manger.
Nous ne devrions pas nous punir parce que nous avons mangé une deuxième assiette.
C’est une période de fête, c’est juste normal de manger un peu plus quand c’est la période des fêtes.
Ainsi, si quelqu’un à table fait un commentaire sur le nombre de calories contenues dans les boulettes de viande ou sur la quantité de nourriture qu’il y a dans votre assiette, rappelez-vous que vous n’avez pas à le justifier, dit-elle.
Pour entretenir une relation saine avec la nourriture, il est essentiel d’éviter de catégoriser ce que l’on mange entre le bien et le mal
car plusieurs autres facteurs doivent être pris en compte.
Profitez du moment présent, savourez chaque bouchée et laissez la culpabilité de côté.
Gardez vos commentaires sur le poids et l’apparence
Les commentaires sur le poids ou l’apparence des proches, même s’ils sont formulés avec de bonnes intentions, c’est vraiment à éviter
believes Lise-Andrée Massé.
Même un compliment sur la perte de poids, par exemple, peut involontairement renforcer des comportements alimentaires nocifs ou des insécurités chez la personne concernée.
Féliciter quelqu’un pour sa perte de poids crée un renforcement positif et envoie implicitement le message que ta valeur dépend de ton apparence
se lamente-t-elle.
Pour Lise-Andrée Massé, « la culpabilité n’a pas sa place dans l’alimentation. » (Photo d’archives)
Photo : iStock / FG COMMERCE
Lise-Andrée Massé recalls that même si [l’on] prend du poids pendant les vacances parce que [on a eu] plaisir
tu ne devrais pas t’inquiéter. Il est important de rappeler qu’en janvier, on revient à notre routine et à nos habitudes de vie.
Le poids reviendra. Donc nous ne devrions pas nous blesser en disant que nous devons être prudents
pendant les repas de fêtes.
Il faut le rappeler : cette période de l’année est avant tout destinée à passer du temps de qualité avec notre famille et manger ce que nous voulons
explains Lise-Andrée Massé.
Alors, après votre repas de Noël, si l’envie vous en prend, laissez-vous tenter par un morceau de bûche de Noël, du sucre glace ou un biscuit au pain d’épices pour savourer encore plus ce moment avec vos proches.