Vanté dans certaines études pour son intérêt supposé sur le microbiote intestinal ou le métabolisme, le jeûne intermittent fait aussi l’objet de critiques, d’avertissements, voire d’études incriminantes, comme ici.
Une nouvelle étude, publiée dans la revue spécialisée Cellule (Source 1) met ainsi en évidence le rôle potentiellement nocif du jeûne intermittent pour la croissance des cheveux. Cette pratique pourrait en effet la ralentir, c’est du moins ce qu’ont observé les auteurs de l’étude, chez la souris.
Rappelons que le jeûne intermittent consiste à alterner des périodes de prise alimentaire normale avec des périodes de jeûne plus ou moins longues. Le plus connu est probablement le jeûne intermittent 16/8, qui consiste à jeûner pendant 16 heures et à prendre ses repas sur une tranche horaire de 8 heures, généralement avec un dernier repas vers 19 heures, et un premier repas vers 11 heures.
Observations chez la souris, à confirmer chez l’homme
L’équipe rapporte avoir observé que les souris soumises à un régime similaire au jeûne intermittent présentaient une meilleure santé métabolique, mais une régénération capillaire plus lente que celle des souris ayant accès à de la nourriture 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’équipe a mené un petit essai clinique auprès de 49 adultes en bonne santé, qui semblait indiquer qu’un processus similaire pourrait se produire chez l’homme, avec une vitesse moyenne de pousse des cheveux réduite de 18% chez…
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