Mais comment définir un accident vasculaire cérébral ?
“Médicalement, un accident vasculaire cérébral est une lésion qui survient dans une zone du cerveau à la suite d’un problème vasculaire”, explique Matthieu Rutgers. « Il existe deux types de problèmes vasculaires : le plus courant est ce qu’on appelle une thrombose, qui va bloquer une artère du cerveau. Et la zone du cerveau qui dépend de cette artère bouchée n’est plus irriguée et va très vite être détruite. Ceci est également appelé accident vasculaire cérébral ischémique ou infarctus cérébral. Cela représente 80 % des accidents vasculaires cérébraux. Ensuite, pour les 20 % restants, on a des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques. est toujours confronté à un problème vasculaire. Cette fois, l’artère n’est pas le siège d’un caillot, mais l’artère va se rompre, la paroi va se déchirer, le sang va s’échapper de l’artère et va l’endommager. environs. »
Un accident vasculaire cérébral est-il plus grave qu’un autre ? Peuvent-ils conduire aux mêmes conséquences ?
« Proportionnellement, les AVC hémorragiques sont plus sévères, mais nous voyons des patients qui ont des AVC hémorragiques avec peu ou pas de séquelles. Et à l’inverse, des patients qui vont mourir ou avoir des séquelles très graves avec une maladie ischémique ou thrombotique.»
Quels sont les dégâts causés par ces accidents vasculaires cérébraux ?
« C’est très variable. Il peut s’agir d’un dommage passager. Nous avons aussi un terme pour cela. Nous l’appelons AIT (accident ischémique transitoire). Le patient présentera des symptômes. Il perdra la parole. Il se retrouvera hémiplégique, paralysé d’un côté par exemple, mais il s’en remettra. Et puis, il y a tous ceux qui garderont l’un ou l’autre de ces symptômes, à des degrés de gravité plus élevés. ou moins important. va d’un léger déficit (par exemple, perte d’usage d’un bras, mais modérée), jusqu’à une paralysie complète et un handicap majeur.
À quels symptômes faut-il être attentif face à une personne victime d’un AVC ?
« Les symptômes peuvent être variés puisque le cerveau s’occupe de nombreuses tâches, mais il y en a 3 les plus courantes : les troubles du langage, les troubles de la mobilité (souvent d’un côté à la fois) et la paralysie faciale. Parfois, cela peut se limiter à la bouche tombante d’un côté. S’il existe au moins un de ces trois signes, vous devez considérer un accident vasculaire cérébral en priorité et appeler les secours immédiatement.
Cet épisode de Capital Santé répond également à ces questions :
- Lorsque vous pensez avoir remarqué un accident vasculaire cérébral, combien de - avez-vous pour réagir ?
- Que faire et qui appeler en premier ?
- Quelles sont les causes des accidents vasculaires cérébraux ?
- Les accidents vasculaires cérébraux peuvent-ils être évités grâce à des médicaments ?