Le Centre International de Recherche et de Formation en Génomique Appliquée et Surveillance de la Santé (CIGASS) a organisé un Symposium sur le thème : « Utilisation des outils génomiques et bioinformatiques dans la surveillance de la santé ». Une activité qui a enregistré 14 abstracts sur 37 soumissions retenues et présentées lors de cette journée scientifique selon les organisateurs de cette rencontre. Dans un communiqué daté du 30 juin, la source informe que chacun des soumissionnaires retenus devait faire une communication sur un résumé de 300 mots maximum en rapport avec les axes thématiques retenus devant un jury. Ainsi, après délibération, le jury a retenu, en première place des travaux scientifiques, la présentation du candidat numéro 14, Seyni Ndiaye de l’IRESSEF qui a fait une communication sur « La mise en place d’un système de surveillance en temps réel des arbovirus en Afrique de l’Ouest : Apport du séquençage complet du génome dans la compréhension de leur réémergence ».
Pour le Cigass qui a organisé l’activité le Département de Santé Publique de l’Université de Harvard et l’Université de Californie, ponctuée par les sous-thèmes « Maladies infectieuses et génomique » et « Bioinformatique », en première place ex-aequo, dans le cadre de la recherche de financement, le travail de Khadyja Sy du CIGASS avec sa présentation sur la « Caractérisation moléculaire des arbovirus à potentiel épidémique au Sénégal » a été retenu, ainsi que celui de Aida Boye Fall du Département de Biotechnologies Végétales et Microbiennes de l’UCAD qui a présenté sur « L’évaluation des dangers liés aux OGM/comparaison des technologies CRISPER CAS9 et la stratégie du Si RNA dans la fabrication de nouvelles variétés en agriculture/comparaison de la nouvelle variété avec le matériel de base ».
« Tous les candidats ont reçu des certificats des responsables du CIGASS qui s’engagent à organiser des séminaires tout au long de l’année et ceux qui auront les 2 ou 3 meilleures communications recevront une bourse pour le financement total ou partiel de leur projet de thèse ou de master et bénéficieront éventuellement d’un voyage d’études à l’étranger lors d’un congrès international pour des projets qui auront un réel impact sur la surveillance de la santé. ” a informé la source. Et d’ajouter : ” Les porteurs de projets ayant déjà reçu un financement pourront soumettre leur résumé pour une communication libre lors de ces séminaires, mais ils ne pourront pas bénéficier du financement CIGASS.
Rappelons que l’objectif de cette journée scientifique était d’offrir une plateforme d’échanges et de discussions scientifiques, de présenter les recherches innovantes et les avancées récentes, ainsi que de récompenser les meilleures contributions scientifiques. A ce propos, le directeur du Gigass, Pr Daouda Ndiaye a souligné : « Il ressort des travaux et des présentations que la génomique est un outil qui permet de détecter en temps réel les maladies infectieuses, de détecter les agents responsables, notamment les parasites, les virus, les bactéries, les champignons, entre autres, mais aussi de proposer une intervention efficace. Et d’ajouter : « cette journée scientifique a révélé que pour connaître l’efficacité du traitement et voir s’il existe une résistance, la science nous montre que l’outil génomique nous permet de surveiller l’impact, la rapidité et la fiabilité des résultats. Cela prouve qu’il s’agit d’un outil de surveillance en temps réel et de prise de décision rapide et efficace en matière de prévention. ».
DENISE ZAROUR MEDANG
