À la maternelle, 28 % des enfants n’ont pas de vaccins obligatoires au Nouveau-Brunswick

À la maternelle, 28 % des enfants n’ont pas de vaccins obligatoires au Nouveau-Brunswick
À la maternelle, 28 % des enfants n’ont pas de vaccins obligatoires au Nouveau-Brunswick

Plus de 28 % des enfants qui commencent la maternelle au Nouveau-Brunswick n’ont pas reçu tous les vaccins requis comme condition d’entrée à l’école. Cela représente environ 2000 jeunes âgés de 4 et 5 ans.

Les données du ministère de l’Éducation pour l’année scolaire 2023-2024 indiquent que 71,8 pour cent des enfants ont été vaccinés contre les neuf maladies pour lesquelles la province exige une preuve de vaccination.

C’est moins qu’en 2022-2023 — où 73,9 % des enfants de la maternelle répondaient aux critères — mais plus qu’en 2021-2022, où c’était 61,4 %.

Que se passe-t-il si un élève n’est pas vacciné ?

En 1982, le Nouveau-Brunswick a commencé à exiger que les enfants qui entrent dans les écoles publiques présentent une preuve de vaccination contre la diphtérie, les oreillons, la poliomyélite (polio), la rougeole, la rubéole et le tétanos. En 2009, la coqueluche, la varicelle et la méningococcie ont été ajoutées.

Article 10(1) de la Loi sur l’éducation du Nouveau-Brunswick (Nouvelle fenêtre) prévoit que le directeur général d’un district scolaire doit refuser l’admission à un élève qui entre à l’école pour la première fois et qui ne fournit pas une preuve satisfaisante d’immunisation exigée par la Loi sur la santé publique.

Politique 706 (Nouvelle fenêtre) du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance explique la marche à suivre pour informer les parents et vérifier la preuve de vaccination des enfants entrant à l’école.

Flacon de vaccin ROR contre la rougeole, la rubéole et les oreillons, le 20 mars 2019, dans une clinique communautaire de Seattle, aux États-Unis.

Photo : Reuters / Lindsey Wasson

Lorsque la liste des vaccins reçus est incomplète ou manquante, la direction de l’école peut délivrer une autorisation scolaire provisoire valable 120 jours. Les enfants devraient recevoir les vaccins manquants pendant cette période.

S’ils ne les reçoivent pas, ils pourraient être exclu de l’écoleselon ce qu’a déclaré mardi une porte-parole du ministère de l’Éducation, Erika Jutras, dans un courriel.

Éclosion de rougeole au Nouveau-Brunswick

Un porte-parole du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, Tara Chisletta indiqué mardi qu’il y avait désormais 50 cas confirmés de rougeole dans la province, dans la région de Frédéricton et la vallée du Haut-Saint-Jean.

Ils sont tous liés à un cas de rougeole découvert le 24 octobre chez une personne revenant d’un séjour à l’étranger.

Sans fournir de données précises sur l’âge des personnes ayant contracté la maladie, la province affirme que plus de 80 % ont moins de 19 ans.

>>>>

Ouvrir en mode plein écran

Olena Kudryashova, une femme adulte présentant des symptômes de rougeole, prend une photo d’elle le 5 décembre 2018 à Kiev, en Ukraine. Selon l’UNICEF, elle a contracté la maladie et sa petite fille, âgée d’environ 1 an, l’a contractée. Elle prône désormais la vaccination des enfants contre la rougeole.

Photo : Olena Kudryashova via Reuters

L’épidémie au Nouveau-Brunswick porte à 130 le nombre de cas de rougeole enregistrés jusqu’à présent cette année au Canada. En 2023, il n’y en avait plus que 12 dans tout le pays.

Un enfant de moins de 5 ans est décédé Hamiltonen mai. Il s’agissait du premier décès attribué à la rougeole depuis au moins 35 ans en Ontario.

Les faibles taux de vaccination sont responsables

Selon Santé Canada, la rougeole est l’une des maladies infectieuses les plus contagieuses. Cela peut entraîner des complications et des séquelles graves (Nouvelle fenêtre) à long terme. Le virus de la rougeole se propage par voie aérienne.

L’épidémie actuelle de rougeole est directement liée aux faibles taux de vaccination. C’est aussi simple que çaa déclaré dans une interview cette semaine Ian Culbertle directeur général de l’Association canadienne de santé publique, une organisation non gouvernementale.

C’est dommage car il existe un vaccin efficace. Il a été prouvé qu’il est sûr. Il est disponible gratuitement. Il n’y a pas de réels obstacles empêchant les parents de vacciner leurs enfantsil a ajouté.

D’après le rapport de Bobbi-Jean MacKinnon, Radio-Canada

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV l’agence de santé prépare le lancement d’un traitement de masse à Wallis et Futuna
NEXT Novembre bleu : cancer de la prostate