Spasfon et autres médicaments mis en avant par le magazine Prescrire, car plus dangereux qu’utiles

Spasfon et autres médicaments mis en avant par le magazine Prescrire, car plus dangereux qu’utiles
Spasfon et autres médicaments mis en avant par le magazine Prescrire, car plus dangereux qu’utiles

Il avait déjà été pointé du doigt en 2023 dans le livre De l’ignorance en médecine de Juliette Ferry-Danini, enseignante-chercheuse belge, le voici à nouveau épinglé, cette fois dans la fameuse liste des médicaments plus dangereux qu’utiles de la revue. Prescrire (Source 1).

Le Spasfon n’a définitivement rien d’essentiel, selon le journal médical. Elle estime qu’à ce stade, «à fin 2024, l’évaluation du phloroglucinol reste médiocre ». « Ses principaux effets secondaires sont des réactions allergiques, dont de rares syndromes de Lyell, et un risque tératogène mal compris», lit-on dans le bilan 2025 du magazine. Considérant que son efficacité sur les troubles intestinaux bénins récurrents est incertaine, Prescrire considère même que «dans d’autres situations cliniques, il n’y a pas rien à attendre du phloroglucinol au delà de l’efficacité d’un placebo“, et invite à l’éviter chez les femmes enceintes ou susceptibles de le devenir, et déconseille de le prendre en automédication, ce qui est “banalisé en ».

Cependant, le Spasfon (dont la molécule active est le phloroglucinol) ne figure pas sur la liste noire des médicaments. Prescriremais uniquement en raison de l’incertitude quant à un éventuel bénéfice symptomatique modeste chez les patients gênés par des troubles intestinaux bénins récurrents».

La balance bénéfice-risque avant tout

Le magazine rappelle que son évaluation de la balance bénéfice-risque

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Santé

 
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