La Journée mondiale de lutte contre le SIDA a été lancée en 1988, c’était la première journée internationale dédiée à la santé au niveau mondial. Son objectif est de sensibiliser à l’impact du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) sur la vie des gens, à l’éradication des discriminations, à l’élimination de la stigmatisation mais aussi à l’amélioration de la qualité de vie des personnes séropositives.
Le thème de cette année, ” Suivons le chemin des droits », propose une approche du sida basée sur les droits de l’homme.
Deux brochures de Santé Publique France sont disponibles pour information à l’occasion de cet événement.
« Êtes-vous sûr de tout savoir sur le VIH et le SIDA ? : toutes les informations à connaître sur la transmission du virus, les moyens de protection, le traitement mais aussi sur les autres infections sexuellement transmissibles (IST). Vous trouverez également la liste des organismes auprès desquels vous pourrez vous renseigner : centres d’information, PMI, associations, etc.
Questions ados (amour-sexualité) : cette brochure répond aux questions les plus fréquemment posées par les adolescents sur les thèmes de l’amour, du corps, des pratiques sexuelles et des risques sexuels (IST, VIH/SIDA, grossesse non désirée).
A noter qu’à partir du collège, des informations sont dispensées dans le cadre des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) sur les modes de transmission et les moyens de prévention du VIH. La promotion de la santé et la prévention peuvent également être abordées dans le programme scolaire de différents cours.
Rappel
Service info Sida, 0 800 840 800est le numéro gratuit, confidentiel et anonyme pour poser toutes vos questions, 24h/24 et 7j/7.
À savoir
De nouvelles recommandations ont été annoncées le 20 novembre 2024 par les autorités sanitaires pour étendre le traitement préventif PrEP (prophylaxie pré-exposition)alors que la circulation du VIH est toujours active en France. La PrEP est un traitement préventif recommandé avant et après un rapport sexuel non protégé pour éviter toute contamination. Il est aujourd’hui prescrit exclusivement aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ayant plusieurs partenaires.
La Haute autorité de santé (HAS), l’Agence nationale de recherche sur les maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) et le Conseil national du sida (CNS) recommandent qu’elle soit étendue « à toutes les situations considérées à risque d’exposition au VIH ». , quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle.