Dans ce lycée du Val-de-Marne, une dizaine de cancers se sont déclarés, l’ARS mène l’enquête

Dans ce lycée du Val-de-Marne, une dizaine de cancers se sont déclarés, l’ARS mène l’enquête
Dans ce lycée du Val-de-Marne, une dizaine de cancers se sont déclarés, l’ARS mène l’enquête

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Éditorial Paris

Publié le

19 novembre 2024 à 16h32

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Le hasard n’est peut-être pas le seul responsable. Dans dix ans, six cancers du sein et trois cancers du pancréas ont été recensés parmi les enseignants et personnels du lycée Romain-Rolland d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). L’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de- a ouvert ses portes une enquête pour faire la lumière sur cette inquiétante concentration de maladies, rapporte Le Parisien.

Une concentration de dioxines à proximité de l’incinérateur

En novembre 2023, le syndicat Snes-FSU 94 avait lancé un message d’alerte sur son site internet après avoir adressé des courriers au rectorat pour “connaître les étapes du processus en cours”. « Le personnel du lycée Romain-Rolland s’inquiètent pour leur santé», ont rapporté les représentants du personnel.

Depuis janvier de cette année, ils étaient informés que les services de prévention le rectorat a réalisé une expertise qu’ils devaient partager avec l’ARS de la région. Ils n’ont cependant pas été tenus informés de l’avancée de ces recherches, “se sentant particulièrement concernés par la situation”, a précisé le syndicat.

L’année dernière, Le monde a révélé une étude réalisée par la fondation ToxicoWatch, une ONG néerlandaise composée de chercheurs. Cela met en évidence une concentration importante de dioxines – molécules aussi persistantes que toxiques – autour de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII. Les analyses ont été “réalisées sur des œufs de poules élevées en liberté, des arbres (résineux, oliviers) et des mousses sur les communes d’Ivry-sur-Seine, Alfortville, Charenton-le-Pont et Paris”, les villes proches de l’installation. géré par le service métropolitain des déchets ménagers (Syctom).

Le 22 octobre 2024, les chercheurs néerlandais sont également revenus sur place dans le cadre de d’une nouvelle étude autour du plus grand incinérateur d’Europe. L’ARS Ile-de-France, de son côté, mène toujours ses investigations pour “évaluer les causes potentielles de ces pathologies”.

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