Deux infirmières euréliennes se mobilisent contre le cancer du col de l’utérus ce dimanche, à Bonneval

Deux infirmières euréliennes se mobilisent contre le cancer du col de l’utérus ce dimanche, à Bonneval
Deux infirmières euréliennes se mobilisent contre le cancer du col de l’utérus ce dimanche, à Bonneval

Des actions gratuites pour améliorer la prévention et le dépistage du cancer du col de l’utérus seront menées, pour la première fois, ce dimanche matin 23 juin, à Bonneval.

Après Octobre Rose, mois de sensibilisation au cancer du sein, Marche Bleue, mois dédié à la prévention et au dépistage du cancer colorectal, et le Parcours du cœur, relancé en mai à Châteaudun pour prévenir les maladies cardiovasculaires, ils reviennent sur le circuit. de prévention.

Laëtitia Gasnier et Lucie Barbier, infirmières déléguées à la santé publique (IDSP) Asalée (équipe libérale d’action santé) et CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) Sud 28, participent, pour la première fois, à Juin Vert, un mois dédié à la promotion du col de l’utérus. Le dépistage du cancer.

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Laëtitia Gasnier (photo) et sa collègue infirmière Lucie Barbier participeront pour la première fois à Juin vert, mois dédié à la promotion du dépistage du cancer du col de l’utérus, ce dimanche matin 23 juin, à Bonneval.

Plus de 3 100 femmes concernées en France

Une action gratuite et sans inscription sera organisée ce dimanche 23 juin, de 9h30 à 12h30, au dojo de Bonneval. « Des temps d’échanges et de témoignages seront organisés. Deux sages-femmes seront présentes et des professionnels discuteront des soins prodigués aux personnes atteintes de cancer comme les soins des ongles, les massages et les prothèses capillaires. Les participants pourront également découvrir la zumba, le yoga ou la sophrologie.

Les deux infirmières en profiteront pour rappeler que “le cancer du col de l’utérus touche plus de 3 100 femmes et provoque environ 1 100 décès chaque année en France”. « Cette maladie est principalement causée par des virus de la famille des papillomavirus humains (HPV) qui se transmettent lors des rapports sexuels. Dans 9 cas sur 10, l’infection au VPH évolue favorablement, mais dans certains cas, les lésions évoluent vers un cancer.

Face à ce cancer, le douzième plus fréquent chez les femmes en France et le quatrième dans le monde, il existe deux moyens d’action complémentaires : réaliser un test de dépistage chez les femmes tous les 3 ans entre 25 et 29 ans, après deux tests normaux effectués à un an d’intervalle, puis tous les 5 ans entre 30 et 65 ans, sauf indication contraire du médecin.

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« L’analyse des cellules du col et/ou la réalisation du test HPV-HR (détection des papillomavirus à haut risque), lors d’un frottis, permet de détecter d’éventuelles lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer, de diagnostiquer les cancers à un stade précoce. à un stade précoce et ainsi améliorer les chances de guérison, indiquent les deux jeunes femmes. Le but de ces examens de surveillance, en l’absence de symptômes, est le suivant. pouvoir agir très tôt, avant que le cancer du col de l’utérus ne se développe. »

L’endométriose sera également abordée

La vaccination est un autre « moyen efficace » de se protéger contre les papillomavirus humains, responsables de 100 % des cancers de l’utérus. Il est recommandé aux filles et aux garçons entre 11 et 14 ans, avant le début de leur vie sexuelle, pour garantir une protection maximale. Il peut également être proposé en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus.

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Laëtitia Gasnier et Lucie Barbier trouvent également important d’aborder également le sujet de l’endométriose lors de cette matinée. “Cette maladie inflammatoire chronique, qui touche les femmes en âge de procréer, soit environ 1 femme sur 10 en France, est de plus en plus diagnostiquée, mais elle reste un long combat pour les femmes qui en souffrent.”

Ils estiment que cette pathologie, notamment l’une des principales causes d’infertilité en France, n’est « pas toujours connue et reconnue ». « Les symptômes de l’endométriose sont nombreux et varient d’une personne à l’autre, ce qui rend son diagnostic complexe. Il n’y a pas non plus de corrélation entre l’étendue des lésions et la gravité des symptômes.

Frédéric Levent

 
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