IMC et image corporelle associés aux troubles psychosomatiques chez les adolescents

IMC et image corporelle associés aux troubles psychosomatiques chez les adolescents
IMC et image corporelle associés aux troubles psychosomatiques chez les adolescents

Des études ont clairement établi qu’en plus d’avoir un impact sur la santé physique, le surpoids et l’obésité chez les enfants et les adolescents peuvent également affecter leur santé mentale actuelle et future. La nature de ce lien n’a jusqu’à présent été explorée que par des études de portée limitée. Une équipe anglaise s’est donc aventurée plus loin en étudiant cette association à différents moments au sein d’une large cohorte d’adolescents dans différents pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

Explorer le lien entre l’IMC et la santé mentale à l’aide de données provenant de plus d’un million d’adolescents

Une étude transversale a été réalisée à partir des données de l’étude Comportement en matière de santé chez les enfants d’âge scolaire (HBSC) réalisée tous les 4 ans entre 2002 et 2018. Rappelons que cette étude a inclus plus d’un million d’adolescents âgés de 11 à 15 ans dont les difficultés psychosomatiques avaient été évaluées sur une échelle de 8 items (baisse du moral, irritabilité, nervosité, somnolence, vertiges). , maux de tête, maux de ventre et maux de dos). Il a été demandé aux adolescents d’évaluer ces difficultés au cours des 6 derniers mois sur une échelle de 0 (jamais) à 4 (tous les jours). Des analyses en sous-groupes, notamment selon le sexe et le niveau d’éducation, facteurs déjà connus pour pouvoir influencer cette relation, ont également été réalisées pour mieux comprendre la relation dose-réponse entre l’IMC standardisé selon l’âge et le sexe et la santé mentale.

L’association entre IMC et troubles psychosomatiques suit une courbe en forme de U

Toutes les données des sujets inclus dans HBSC ont été analysées (âge moyen 13,5 ans, 50,9% de filles) et ont mesuré un score moyen de difficulté psychosomatique de 8,5 (écart type de 6,15, sur une échelle de difficulté croissante allant de 0 à 32). Ils révèlent l’existence d’une courbe en U reliant l’IMC (standardisé selon l’âge et le sexe, score BMI z défini par l’OMS) et la santé mentale. Ainsi, après ajustement sur les différents facteurs de confusion, les adolescents ayant un IMC faible, c’est-à-dire un score z d’IMC ≤ −2, présentaient plus de symptômes psychosomatiques que ceux ayant un poids normal (score z d’IMC compris entre −0,99 et 0,99). ). C’était également le cas des personnes en surpoids (score IMC z compris entre 1 et 1,99) et de celles qui étaient obèses (score IMC z ≥ 2).

Cette association suivant une courbe en U a pu être observée au fil des différentes années analysées et quels que soient le sexe et le niveau d’éducation. Cela s’est atténué avec le temps. Cependant, par rapport à l’année 2002, pour le même IMC, les difficultés psychosomatiques ont augmenté de manière significative jusqu’en 2018, les plus grandes difficultés étant enregistrées chez les adolescents qui fréquentaient l’Université. A IMC identique et à des moments différents, les filles rapportent plus de difficultés que les garçons, et la courbe en U est moins prononcée chez elles que chez les garçons.

 
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