“A l’heure actuelle, 55 personnes sont dans un état grave, dont 30 en soins intensifs” sur un total de 121 individus empoisonnés “présentant des symptômes d’empoisonnement et une suspicion de botulisme”, a déclaré Anastassia Rakova, adjointe au maire de Moscou, Sergueï Sobianine. “La vie de ces patients n’est pas menacée”, a-t-elle déclaré, citée par les agences de presse russes.
Les intoxications alimentaires à leur plus haut niveau en France
À la maison, au restaurant ou dans les collectivités… Alors qu’en 2010 on comptait à peine plus de 1 000 foyers de maladies d’origine alimentaire, en 2022, plus de 1 900 foyers ont été recensés. Cela représente plus de 16 000 personnes empoisonnées, 643 se sont présentées à l’hôpital et 17 sont décédées.
Enquête épidémiologique en cours
Le botulisme alimentaire est « une maladie grave et potentiellement mortelle, mais rare », qui « bloque les fonctions nerveuses et peut entraîner une paralysie respiratoire et musculaire », explique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son site internet. Cette intoxication est provoquée par l’ingestion de toxines botuliques, présentes dans les aliments contaminés.
Anastassia Rakova a indiqué que « la ville de Moscou et le ministère régional de la Santé ont identifié les principaux produits susceptibles d’être à l’origine d’une intoxication alimentaire ». “Une enquête épidémiologique est en cours et la distribution de produits de mauvaise qualité a été suspendue”, a-t-elle ajouté. L’entreprise de livraison de repas faits maison, qui vend les salades en question, a indiqué dans un communiqué avoir “déjà retiré le plat de la vente et commencé à vérifier toute la chaîne d’approvisionnement et de production”.