Bien avant le succès du film d’Artus, ce restaurant alsacien comptait déjà une équipe avec « un petit quelque chose en plus »

Bien avant le succès du film d’Artus, ce restaurant alsacien comptait déjà une équipe avec « un petit quelque chose en plus »
Bien avant le succès du film d’Artus, ce restaurant alsacien comptait déjà une équipe avec « un petit quelque chose en plus »

l’essentiel
Alors que le film « Un p’tit truc en plus » réalisé par Artus vient de dépasser la barre des 7 millions de spectateurs, devenant ainsi le plus gros succès du cinéma français depuis la crise du Covid ; un restaurant continue son bon chemin, à Mulhouse, il met aussi les personnes handicapées à l’honneur et il s’appelle lui aussi… « Un petit truc en plus ».

Une seule lettre les sépare. Avec ou sans apostrophe, le restaurant alsacien, à l’image du film d’Artus, met en avant ce « petit plus » que possèdent ses salariés. Ce plus, c’est le chromosome supplémentaire que possèdent les personnes trisomiques, et peut-être aussi le large sourire qu’elles affichent lorsqu’elles accueillent les clients des restaurants.

Lire aussi :
« On ne mélange pas torchons et torchons » : les marques de luxe ont-elles refusé d’habiller les acteurs du film « Un P’tit truc en plus » ?

Artus a-t-il déjà déjeuné chez « Ptit truc en plus » ? L’histoire ne le dit pas. Mais le film à succès et le restaurant ont en commun cette volonté d’apporter de la visibilité aux personnes handicapées. Héros de film, invités d’honneur du festival de Cannes d’un côté, serveur, cuisinier, salariés « comme les autres » de l’autre, tous prouvent que les personnes handicapées ont leur place à l’affiche.

“Pas de filtre!”

« Un petit truc en plus » emploie cinq salariés à temps partiel trisomiques, soutenus par plusieurs bénévoles, dont Martine Grosz. Cette retraitée de 66 ans vante les qualités relationnelles de ses « coéquipières » : « Ils sont sans filtre, c’est spontané : ça fait vraiment du bien, vraiment. Et les clients semblent également apprécier l’ambiance du restaurant. « Je viens régulièrement. C’est bien, c’est sympa, c’est agréable”, confie Karine Bechler à l’AFP. Verre de vin blanc à la main, elle dit qu’il est « très important » que des lieux comme celui-ci existent. « Cela crée de l’inclusion dans la société », se réjouit-elle.

Lire aussi :
Café Joyeux, un café solidaire

C’est à Nantes que le co-fondateur du restaurant a trouvé l’inspiration. “Quand j’ai vu toutes les émotions qui sont passées […]les clients qui étaient aux petits soins […]Je me suis dit que ce serait vraiment sympa qu’on fasse ça à la maison”, explique le chef de 41 ans.

Et le récent succès du film d’Artus ne peut que confirmer l’attachement des Français aux gens qui ont « un petit quelque chose en plus ». Tom Cardoso, directeur général du Centre de rééducation de Mulhouse (CRM) et co-fondateur du restaurant, a tenté à plusieurs reprises de contacter l’équipe du film, en vain. « Un petit clin d’œil, ça serait sympa », sourit Aurélie Bernard, qui aimerait « une rencontre voire un échange […] Comme ça, ils pourront nous dire pourquoi ils ont choisi ce nom pour ce film !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Sharleen Spiteri, la chanteuse du groupe Texas, revisite ses tubes en mode soul
NEXT une excellente période commence pour ces signes en juin