La Nuit des images fait son grand retour à Lausanne, après cinq ans d’absence. L’événement festif investit samedi le site de la Plateforme 10, où Photo Elysée a fait ses armes en 2022. Avec une carte généreuse qui comprend un fouillis de projections sur les façades, une exposition de la photographe Sabine Weiss, des entrées gratuites dans les trois musées, musique et divertissement.
Après des années dans les jardins de l’ancien Musée de l’Elysée, le Quartier des Arts de Plateforme 10 servira pour la première fois d’écrin à ce festival de photographie. De 18h00 à 1h00, une multitude d’activités puis des projections sont au menu.
Cette dixième édition s’étendra sur l’ensemble du site proche de la gare, et investira des espaces peu utilisés jusqu’à présent, comme le toit terrasse de Photo Elysée et le mudac (design). Des projections illumineront les façades des deux bâtiments du site, dont celle du Musée cantonal des beaux-arts (MCBA).
Guerre et nuit
Invité phare de la soirée, le photographe français Antoine d’Agata (1961), membre de l’agence Magnum, présentera un diaporama mêlant 30 ans de pratique, entre actualités de guerre et clichés nocturnes des exclus et des laissés-pour-compte. Après la projection, il reviendra sur son parcours lors d’un entretien avec Nathalie Herschdorfer, directrice de Photo Elysée.
Debi Cornwall, lauréate du Prix Elysée 2023, présentera son travail sur la mise en scène du réel et la frontière floue entre vérité et fiction. Au programme également, Cian Oba-Smith, Yuyan Wang, Matthieu Nicol, Antoine Martin et Nikita Teryoshin.
Nouvelle exposition
A l’occasion de la Nuit des images, Photo Elysée dévoile une exposition consacrée à Sabine Weiss (1924-2021), à l’occasion du centenaire de la naissance de l’artiste. Le musée a invité l’artiste plasticienne française Nathalie Boutté à dialoguer avec son travail.
La Nuit des images, c’est aussi une multitude d’activités, parfois ludiques. L’installation « Exquisite Corpse » des photographes Jaap Scheeren et Luke Stephenson invite le public à participer au jeu surréaliste du cadavre exquis. Le musicien My Name is Fuzzy propose de monter dans sa voiturette électrique transformée en discothèque pour une personne.
Sur un mode participatif, Damjanski propose une animation monumentale et hypnotique. Et dès l’entrée du site, des DJ sets accueilleront le public tout au long de la soirée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
