une carte des zones à risques en France

une carte des zones à risques en France
une carte des zones à risques en France

Les piqûres de tiques ne sont pas si rares. Depuis le lancement du programme participatif Citique, coordonné par l’Institut National de Recherche suragricultureagriculturealimentation et environnement (INRAE) en janvier 2017, près de 86 000 de ceux qu’il faudrait plutôt qualifier de morsuresmorsures des tiques ont été signalées. Dont près de 73 000 sur les humains. Des incidents de piqûres qui se produisent de plus en plus même dans nos jardins.

Le risque avec les piqûres de tiques

Le problème est qu’une piqûre de tique n’est peut-être pas anodine. Parce que, rappelez-vous, les tiques peuvent être porteuses d’agents pathogènes.

Dans notre pays, on trouve principalement ce qu’on appelle Ixodes ricinus. Elle transmet par exemple la fameuse maladie de Lyme. Mais depuis quelques temps, des tiques d’un autre genre semblent vouloir s’installer dans les départements du pourtour méditerranéen – car elles aiment les milieux plutôt secs comme le broussebrousse où le maquismaquis. De la Hyalomma marginatum qui peut être porteur de virusvirus de la fièvrefièvre Maladie Hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) dont le taux de létalité atteint 30% dans certains pays. Si aucun cas humain n’a encore été signalé, fin 2023, le virus a néanmoins été détecté pour la première fois en France chez des tiques collectées sur des bovins. Le risque de contaminationcontamination est désormais réel. D’autant plus que, contrairement Ixodes ricinus, Hyalomma marginatum ne se contente pas d’attendre ses victimes, perchées sur une brindille. Cette tique se cache dans le sol et peut littéralement poursuivre sa proie sur une centaine de mètres et pendant une dizaine de minutes…

Une météo « risque tique » pour nous prévenir

Pour contribuer à la protection de la population, les chercheurs analysent sans relâche les données collectées par des scientifiques citoyens et dans sept observatoires caractérisés par différents climats de France métropolitaine ainsi que des données météorologiques et des données environnementales (altitude, végétation, sol). , etc.)). Des campagnes complémentaires d’observation sur le terrain sont également menées. Qu’en ressort-il ? Une carte indiquant les zones à risques. Et très prochainement, un modèle qui permettra de donner bulletin météobulletin météo de « risque de tique ». Pour prédire l’activité des tiques en fonction des conditions météorologiques. Une carte d’autant plus importante avec le le réchauffement climatiquele réchauffement climatique, la survie des tiques est favorisée et son cycle de vie s’accélère. Et avec un climat méditerranéenclimat méditerranéen qui pourrait s’étendre à la vallée du Rhône et aux côtes atlantiques, Hyalomma marginatum semble avoir un bel avenir devant elle.

 
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