CHU de Besançon ©Alexane Alfaro
“C’est une maladie rare mais qui touche particulièrement la région Franche-Comté (40 % des cas français) et dont la fréquence a augmenté depuis les années 2000, notamment chez les patients immunodéprimés.», explique le CHU.
Une maladie grave qui « ressemble à un cancer »
L’échinococcose alvéolaire est une maladie grave qui, à bien des égards, ressemble au cancer : elle envahit progressivement le foie et peut métastaser. Son traitement est complexe puisque, comme pour les cancers, il associe des médicaments, souvent à vie, des interventions chirurgicales et d’autres interventions radiologiques ou endoscopiques.
Depuis 2012, Santé Publique France a créé un Centre National de Référence (CNR) des Échinococcoses qu’elle a confié au laboratoire de parasitologie du CHU de Besançon. L’expertise du CHU de Besançon sur cette maladie s’explique par la position géographique au cœur de la zone où ce parasite est présent chez les animaux sauvages (renards, campagnols), et par un investissement de longue date des médecins et chercheurs besançons. « L’échinococcose alvéolaire était déjà, en 1932, le sujet de thèse d’un interne des hôpitaux de Besançon !on nous dit.
Pour le CHU, l’information de chacun est essentielle si l’on veut comprendre comment ne pas être infecté par les œufs du parasite et donc prévenir l’échinococcose alvéolaire. Pour cela, le CNR Echinococcoses travaille en étroite collaboration avec l’Association pour l’Information et la Recherche sur l’Echinococcose Alvéolaire (AIREA), qui regroupe une cinquantaine de patients et leurs proches pour organiser des activités d’information et de communication. prévention et accompagnement des nouveaux patients.
Lors de l’exposition organisée par AIREA dans le hall de l’hôpital Jean-Minjoz, des médecins et biologistes du Centre National de Référence de l’Échinococcose seront présents aux côtés des membres d’AIREA pour informer sur les symptômes, la prise en charge et la prévention de l’échinococcose alvéolaire.
Infos +
- Hall de l’hôpital Jean-Minjoz | 13 et 14 juin, 9 h à 17 h
