Le nouvel Institut Hospitalo-Universitaire dédié aux troubles de l’audition et de la parole a été officiellement inauguré lundi 4 novembre à Paris. Ce centre de l’Institut Pasteur a dix ans pour apporter une contribution significative à un domaine trop négligé. C’est le bon moment, estime sa directrice, la neuroscientifique Anne-Lise Giraud.
L’Institut de l’Audition que vous dirigez n’a ouvert ses portes qu’en 2020. Qu’est-ce que le lancement d’un Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) va changer ?
L’Institut de l’Audition a été créé en tant que centre de recherche fondamentale. Mais ce qui unit tous les chercheurs en matière d’audition, c’est le désir de trouver des applications pour les patients. C’est pourquoi il était évident de postuler à l’appel d’offres de l’IHU. Car le but d’un IHU est d’inventer la médecine de demain. Nous développons à l’IHU tous les projets ayant une application clinique pour les dix prochaines années. L’IHU facilitera la mise en place d’essais cliniques pour tester de nouvelles thérapies sur de larges cohortes de patients
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Votre ambition est de développer une médecine de réparation auditive. Était-elle en retard ?
La révolution des implants cochléaires permettant la correction de la surdité avec des électrodes…