DÉCRYPTION – C’est ce que suggère une récente étude suédoise. Mais les données scientifiques ne sont pas cohérentes.
Avec près de deux personnes tatouées sur dix en France, le tatouage devient de plus en plus populaire. Outre les risques bien connus d’allergie, d’irritation ou d’infection cutanée, les tatoueurs, leurs clients et les fabricants d’encre considèrent généralement cette pratique comme sûre. Ses détracteurs estiment qu’injecter des substances chimiques dans la peau est malsain.
En pratique, il n’existe pas de réponse définitive à cette question complexe, faute de données scientifiques. Mais une nouvelle étude suédoise largement relayée dans les médias a relancé le débat. Cela suggère que les personnes tatouées ont un risque accru de 21 % de développer un lymphome, un type de cancer du système immunitaire. Mais cette conclusion est remise en question.
Les auteurs de l’étude, des chercheurs de l’Université de Lund en Suède, ont commencé par compiler tous les cas de lymphomes diagnostiqués dans leur pays chez des adultes âgés de 20 à 60 ans entre…
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