une étude de l’Inserm révèle qu’il est possible de retarder l’apparition des symptômes

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) vient de publier les conclusions d’une étude qui démontre qu’adopter de bonnes habitudes de vie permet de retarder l’apparition des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Des conclusions fondamentales étant donné qu’il n’existe actuellement aucun traitement pour cette pathologie.

On sait enfin comment ralentir la maladie d’Alzheimer. Une toute nouvelle étude de l’Inserm montre qu’en adoptant un mode de vie plus sain, il est possible de retarder le développement de la démence. Une conclusion qui vaut également pour les personnes génétiquement prédisposées à cette pathologie.

Les chercheurs ont suivi 5 170 sexagénaires originaires de Dijon, Montpellier et Bordeaux pendant 17 ans. Et ils ont démontré que plus les participants ont une mauvaise hygiène de vie – consommation élevée d’alcool ou de tabac, manque d’activité physique ou encore mauvaise alimentation – plus le risque de développer la maladie d’Alzheimer est grand.

Un risque qui diminue « d’environ dix ou vingt pour cent »

A l’inverse, adopter de bonnes habitudes de vie permet aux patients de retarder l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer, comme le détaille Philippe Amiel, directeur de la Fondation Alzheimer. « Si vous suivez très régulièrement un régime de type méditerranéen à base d’huile d’olive, de fruits, de légumes, et que vous consommez peu de viande rouge, beaucoup de viande blanche ou des fromages allégés, vous verrez votre risque d’Alzheimer, même si vous avez un risque génétiquement élevé, réduisez d’environ dix ou vingt pour cent, selon la régularité avec laquelle vous avez cette consommation.

Cette étude est fondamentale car il n’existe actuellement aucun traitement contre la maladie d’Alzheimer. C’est pourquoi les scientifiques insistent pour retarder l’apparition des premiers symptômes. Le mieux est d’adopter une bonne hygiène de vie dès 40-45 ans.