Le service d’accompagnement médico-social des adultes handicapés et d’accompagnement à la vie sociale (Samsah-Savs), implanté à Brest, Quimper et Morlaix, géré par la fondation Ildys, fête ses 20 ans. Pour l’ensemble du Finistère, ce dispositif offre près de 100 places à des « adultes cérébrolésés », autrement dit en situation de handicap après un traumatisme crânien acquis ou dégénératif. Son objectif est d’assurer le maintien de ces personnes dans leur environnement familial ou personnel habituel, tout en leur permettant de bénéficier de soins spécifiques et de conserver une réelle autonomie dans leurs activités.
“C’est vraiment un suivi très personnalisé”
Mais comme c’est souvent le cas, ce sont les personnes concernées qui en parlent le mieux. Yvan Hervé, 57 ans, fait partie des 20 personnes suivies par l’unité Morlais, située au 3 rue Léonard-de-Vinci. Sa vie est un long voyage de bouleversements successifs. « J’ai eu un accident vasculaire cérébral à 25 ans, un autre à 45 ans et un autre il y a environ cinq ou six ans. Les causes semblent diverses et j’ai constamment une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête”, a déclaré le quinquagénaire, jeudi 6 juin 2024.[accidentvasculairecérébral)àl’âgede25ansd’unautreà45ansetd’unautreencoreilyaàpeuprèscinqousixansLescausessemblentdiversesetj’aienpermanenceuneépéedeDamoclèsau-dessusdelatête »aracontélequinquagénairejeudi6juin2024
We benefit from medical, psychological and administrative assistance.
Yvan Hervé is today in a situation of total disability: “Fortunately, at the end of my rehabilitation at Perharidy, which also depends on the Ildys foundation, I was offered to be followed by Samsah. We benefit from medical, psychological and administrative assistance. It really is a very personalized follow-up. »
“Disability is not always visible”
For this former maintenance manager at a vacation rental center, “the hardest thing was admitting that I would never work again. So, I keep busy as a volunteer in a Pleyber-Christ association, the Repair. »
Days that appear normal, except that, “for my part, the after-effects are essentially cognitive: my memory is no longer what it was. Furthermore, I have had problems with my eyesight, but the most difficult thing is that I am tired all the time. My daily life is quite complicated, fortunately I am also very surrounded by my family. One of the most difficult things is to make people understand that disability is not always visible.”
Practical
Samsah-Savs, 3, rue Léonard-de-Vinci. Contact: tel. 02 98 45 91 95; email, [email protected]
