Lyon-Sud crée une cellule de surveillance des mobil-homes

Lyon-Sud crée une cellule de surveillance des mobil-homes
Lyon-Sud crée une cellule de surveillance des mobil-homes

Un bébé est considéré comme prématuré s’il est né avant 8 mois et demi. © Adobe Stock

Un bébé est considéré comme prématuré s’il est né avant 37 semaines de grossesse, ou avant 8 mois et demi. Les causes de la prématurité sont diverses : infections, problèmes de placenta, hypertension chez la mère, diabète gestationnel, etc. Environ 15 % des bébés prématurés sont “grands” prématuré, et 5% le sont « très grand » prématurée, selon l’Inserm.

Un bébé prématuré naît avant la fin de son développement. Cela signifie donc que ses organes, comme les poumons, le cœur et le cerveau, sont encore en formation et donc plus fragiles. Son système immunitaire est également moins développé, ce qui le rend inévitablement plus vulnérable aux infections et autres complications.

En raison de leur vulnérabilité, les bébés prématurés peuvent développer divers troubles au cours de l’enfance, tels que :

A sa naissance, ce nouveau-né reçoit souvent des soins en néonatalogie, une unité spécialisée dans la prise en charge des naissances prématurées. Des soins, qui peuvent durer plusieurs semaines, et qui visent à assurer sa survie et son développement.

Depuis juin 2024, l’hôpital Lyon Sud teste une unité mobile de néonatalogie, un dispositif inédit en . Ce programme permet à certains bébés prématurés de quitter l’hôpital plus tôt tout en continuant de recevoir les soins nécessaires à leur développement. L’objectif ? Réduire les séjours prolongés en néonatalogie, Source de stress pour les parents et qui peuvent nuire au lien affectif avec l’enfant.

Ces séjours hospitaliers peuvent en effet durer des semaines, voire des mois, selon le degré de prématurité du bébé. Pour les grands prématurés, l’hospitalisation peut même durer jusqu’à trois mois, ce qui peut nuire à leur développement neurologique. Grâce à l’UMN, les bébés pourraient bénéficier d’un suivi médical à domicile. Cet appareil permet de briser le cycle des hospitalisations prolongées et offre un environnement plus familier et plus apaisant à la famille.

« Notre objectif est d’offrir des soins qui se rapprochent le plus possible d’un parcours de soins traditionnel pour un nouveau-né en bonne santé. L’objectif étant que les parents ne perçoivent pas leur expérience comme un parcours médicalisé »explique le Dr Franck Plaisant, chef du service de néonatalogie et de réanimation néonatale de l’hôpital Lyon Sud.

L’unité mobile est composée d’une équipe d’infirmières spécialisées en néonatalogie et d’une infirmière pédiatrique coordonnatrice. Ces professionnels se rendent au domicile des familles une à deux fois par jour, 7 jours sur 7, pour assurer un suivi médical.

Les familles, quant à elles, reçoivent tout le matériel nécessaire au suivi à domicile :

  • Des scopes : pour surveiller les fonctions vitales.
  • Sondes gastriques : pour la nourriture si nécessaire.
  • Bilirubinomètres : pour mesurer la bilirubine et détecter la jaunisse.

Cette nouvelle solution devrait également faciliter l’allaitement, un élément crucial pour le bon développement du nourrisson.

« C’est une nouvelle façon de penser la néonatalogie, qui a déjà fait ses preuves dans les pays nordiques, notamment en Suède. Les premiers retours suggèrent que les UMN représentent l’avenir de la néonatalogie. »rassure le Dr Roxana Diehl, chef de service adjoint et responsable médicale de l’UMN.

À SAVOIR

Dans le cadre de ce projet expérimental, des rendez-vous réguliers à l’hôpital Lyon Sud avec un médecin référent sont prévus, et une ligne téléphonique reste disponible pour répondre aux questions et inquiétudes des parents.

 
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