La 60e édition du plus grand congrès d’oncologie, qui rassemble chaque année près de 35 000 spécialistes du monde entier, portera en 2024 sur progrès dans le traitement du cancer du poumon. Parmi les grandes thématiques abordées, les avancées en matière d’immunothérapie et de thérapies ciblées seront évoquées.
En effet, depuis 2010, immunothérapie connaît un développement remarquable dans le domaine de la cancérologie, notamment pour le cancer du poumon. Contrairement aux traitements traditionnels comme la chimiothérapie et la radiothérapie, qui attaquent directement les cellules tumorales, l’immunothérapie stimule le système immunitaire du patient afin qu’il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.
L’immunothérapie connaît un essor phénoménal depuis 2010
Historiquement, l’immunothérapie a transformé le pronostic du mélanome métastatique et du cancer de la peau. Un nouvel essai clinique révèle que pour certains types de cancers du poumon dits « à petites cellules » très agressifs, l’immunothérapie a augmenté la survie des patients de 10 %. Cette avancée, bien que modeste en apparence, représente un progrès significatif dans le domaine médical ; cela veut dire que concrètement vous économisez 10 % de patients en plus.
Thérapies ciblées : un nouvel espoir
Thérapies ciblées, médicaments qui bloquer la croissance ou la propagation des cellules cancéreuses en s’attaquant à certaines anomalies, montrent également des résultats prometteurs. Ces anomalies expliquent pourquoi le cancer du poumon peut survenir chez les non-fumeurs. Des études montrent que l’administration de thérapies ciblées, sous forme de médicaments, après une chimiothérapie et une radiothérapie réduit le risque de rechute. 65% contre 12% sans traitement.
L’essor des nouveaux médicaments : les « missiles biologiques »
Les immunoconjugués, ou « missiles biologiques », représentent une autre innovation importante. Ce traitement associe une chimiothérapie classique à un anticorps capable de cibler spécifiquement les cellules cancéreuses, minimisant ainsi les dommages aux cellules saines. Pour rappel, la chimiothérapie conventionnelle ne fait pas de différence entre une cellule normale et une cellule cancéreuse. Les premiers tests montrent un taux de réponse de 26% à ce nouveau traitementce qui démontre un potentiel prometteur pour les années à venir.
La recherche continue de progresser
Malgré ces progrès, le tabac reste l’ennemi public numéro un dans le cancer du poumon. Les progrès de la recherche sont remarquables, offrant de nouvelles possibilités de traitement pour les cancers les plus agressifs et métastatiques. Cependant, l’amélioration du dépistage et de la prévention reste essentielle. Les médecins soulignent que la meilleure façon de prévenir le cancer c’est ne pas fumer et encouragez les fumeurs à consulter leur médecin pour obtenir de l’aide.
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