Chaque jour en Occitanie, 40 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral, 20 resteront gravement handicapées à vie et 5 mourront. En France, environ 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral chaque année.
A l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie et ses partenaires lancent une campagne de sensibilisation pour alerter la population sur l’urgence vitale que représente un accident vasculaire cérébral. Parce que chaque minute compte et qu’une réaction rapide peut sauver des vies.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?
L’accident vasculaire cérébral est un déficit neurologique grave provoqué par des lésions cérébrales d’origine vasculaire. Cela se produit lorsqu’un vaisseau sanguin se bloque ou éclate dans le cerveau, coupant ainsi l’apport sanguin aux cellules cérébrales. Il existe deux types d’accidents vasculaires cérébraux :
AVC ischémique : Causée par un vaisseau sanguin obstrué, ce type représente environ 80 % des cas.
AVC hémorragique : Résultant de la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau, elle touche 20 % des victimes.
Les chiffres sont alarmants. En France, l’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap acquis chez l’adulte et la troisième cause de mortalité, avec environ 40 000 décès par an. Chez la femme, c’est même la première cause de décès.
Des conséquences graves et irréversibles
Lors d’un accident vasculaire cérébral, chaque minute qui passe entraîne la perte de près de 2 millions de cellules cérébrales. Les séquelles sont souvent graves : paralysies, troubles de la parole, démence et autres handicaps peuvent résulter de cet événement soudain. Cependant, l’accident vasculaire cérébral n’est pas une fatalité : des traitements existent, mais ils ne sont efficaces que s’ils sont administrés rapidement et dans des unités de soins spécialisées. Grâce à ces unités, la mortalité peut être réduite de 30 %, et le risque de séquelles réduit.
Reconnaître les signes avant-coureurs et agir rapidement
Face à un accident vasculaire cérébral, la capacité de votre entourage à identifier les signes avant-coureurs est cruciale. Il est essentiel d’informer chaque citoyen afin qu’il puisse :
Reconnaître les signes avant-coureurs : Faiblesse ou paralysie musculaire d’un côté du corps, déformation de la bouche, troubles du langage comme une difficulté soudaine à parler, un discours incohérent ou des difficultés à comprendre.
Appelez sans tarder le 15 : En cas de doute ou à la moindre apparition de ces symptômes, vous devez appeler le 15. Ce réflexe simple mais vital peut sauver des vies.
Même si les symptômes disparaissent au bout de quelques minutes, il peut s’agir d’un accident ischémique transitoire (AIT), qui précède parfois un accident vasculaire cérébral plus grave.
Une campagne choc pour sensibiliser le public
Afin de mieux informer les habitants occitans, l’ARS et ses partenaires déploient à partir du 29 octobre une campagne de communication inédite. A travers des graphismes saisissants, inspirés du concept du jeu de grattage, la campagne interroge le public : pourquoi associer le coup à un jeu du hasard ? L’objectif est de rappeler qu’il n’y a ni hasard ni fatalité. En matière de coup, le seul numéro gagnant est le 15.
Les accidents vasculaires cérébraux touchent de plus en plus de jeunes et même les enfants ne sont pas épargnés. Nous sommes donc tous concernés et devons adopter le bon réflexe pour nous protéger et protéger nos proches.
Combattre les accidents vasculaires cérébraux ensemble
La sensibilisation aux accidents vasculaires cérébraux est une mission de santé publique. Plus la population sera informée, plus elle pourra réagir efficacement. Grâce à la mobilisation de l’ARS Occitanie et de ses partenaires, cette campagne vise à impliquer chacun d’entre nous dans la lutte contre ce fléau.
Ne l’oublions pas : face à un accident vasculaire cérébral, chaque minute compte ! Un seul réflexe : appeler le 15 !