le vaccin du couvoir Ceva Santé Animale testé à grande échelle

le vaccin du couvoir Ceva Santé Animale testé à grande échelle
le vaccin du couvoir Ceva Santé Animale testé à grande échelle

Depuis mardi 21 mai, la phase pilote de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène en couvoir a débuté. Autrement dit, dans seize couvoirs volontaires (quatorze dans la région Pays de Loire et deux dans les Landes), la vaccination des canetons d’un jour est réalisée à grande échelle. Une phase pilote lancée par le ministère de l’Agriculture, dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième marché des vaccins, alors que le premier, remporté en 2023 par le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim, avec 80 millions de doses de vaccins pour canards, a été mis en œuvre dans les élevages à partir d’octobre. 2023.

Nous sommes convaincus…

Depuis mardi 21 mai, la phase pilote de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène en couvoir a débuté. Autrement dit, dans seize couvoirs volontaires (quatorze dans la région Pays de Loire et deux dans les Landes), la vaccination des canetons d’un jour est réalisée à grande échelle. Une phase pilote lancée par le ministère de l’Agriculture, dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième marché des vaccins, alors que le premier, remporté en 2023 par le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim, avec 80 millions de doses de vaccins pour canards, a été mis en œuvre dans les élevages à partir d’octobre. 2023.

Nous sommes convaincus que la vaccination en couvoir réalisée en un seul lieu permet d’optimiser les coûts d’intervention. »

Ce deuxième marché a été remporté pour 32 millions de doses par le même Boehringer Ingelheim et pour 27 millions de doses par le laboratoire libournais Ceva Santé Animale, qui n’a pas été retenu lors du premier appel d’offres. Et c’est bien parce que les locaux de la scène se lancent dans l’aventure de la vaccination des canards que cette phase expérimentale a été lancée. Car la particularité du produit Ceva est qu’il peut être injecté aux canetons Mulard, aux canetons de Barbarie et aux canards Pékin dès le premier jour. A noter que le produit allemand s’est également adapté et permet cette option, pour les mullards. « Nous sommes convaincus que la vaccination en couvoir réalisée dans une unité locale permet d’optimiser les coûts d’intervention », souligne Sylvain Comte, directeur de l’activité volailles mondiale chez Ceva Santé Animale. Et c’était aussi une demande des éleveurs, car la vaccination à deux doses dans les élevages nécessite la venue à deux reprises des collecteurs et d’un vaccinateur sur l’exploitation, ce qui fait augmenter le risque de rupture de la biosécurité liée aux interventions extérieures. et donc augmenter son coût.

Une formule plus facile à stocker

De là à dire que la facture serait bien moindre si la première injection était réalisée en couvoir, le ministère reste prudent. C’est pourquoi il ordonne une évaluation économique de l’expérimentation en complément des évaluations scientifiques et organisationnelles, en supposant que l’opération à grande échelle induirait la formation du personnel, le recrutement, voire un agrandissement des locaux. Les entreprises de couvoirs ont donc besoin de visibilité et de ce que cet essai leur apportera, avant la campagne d’automne.

Sur le plan scientifique, Sylvain Comte et toute l’équipe Ceva sont plus que sereins : « d’un point de vue immunologique, la vaccination à un jour plutôt qu’à 7 ou 10, ne change pas son efficacité, et sa sécurité sur les jeunes oiseaux est total. » Pas d’intolérance donc. Et au niveau organisationnel ? On se souvient que le vaccin Ceva non retenu lors du premier appel d’offres de l’Etat avait l’inconvénient de nécessiter un stockage dans de la neige carbonique, à -80°C. « Nous avons fait évoluer la formule. Désormais, le vaccin peut être conservé deux semaines au congélateur à -20°C, ce qui est plus pratique pour les vétérinaires, puis il peut être transporté pendant quarante-huit heures sur le terrain à température de réfrigérateur. il ajoute. A noter qu’une première dose administrée en couvoir à un jour doit être suivie d’une seconde en reproduction à 21 ou 28 jours. La phase pilote devrait se poursuivre jusqu’au début de l’été.

Rappelons que la première campagne de vaccination des canards s’est soldée par un bilan plutôt positif puisque seulement 10 foyers de grippe aviaire ont été enregistrés sur la période août 2023-mars 2024 contre 372 la saison précédente. Seul bémol : le coût. Soit 100 millions d’euros, dont 85 % sont pris en charge par l’État et 15 % par les éleveurs. Pour cette deuxième campagne à venir, des négociations sont en cours, l’Etat ayant exprimé son souhait de ne pas céder les mains au même niveau.


Aux Etats-Unis, depuis plusieurs mois, le H5N1 se propage parmi les bovins et plus particulièrement les vaches laitières pour qui la baisse de production laitière facilite le diagnostic.

Hervé Chassain/Sud Ouest

Chez les bovins et les humains

Moins de deux mois après un premier cas d’infection chez un éleveur de bovins au Texas par le virus de la grippe aviaire H5N1, un deuxième cas humain a été signalé le 22 mai dans le Michigan. Et ce, en lien avec l’épidémie qui touche les vaches, plus particulièrement les vaches laitières aux Etats-Unis. Les autorités américaines s’inquiètent de la propagation chez les mammifères qui pourrait, à terme, faciliter la mutation du virus et la transmission interhumaine. Pour l’instant, la transmission du bétail à l’homme reste rare et ne s’est manifestée que dans les deux cas précités par des symptômes oculaires chez les éleveurs. Le laboratoire Ceva Santé Animale, qui a déjà fourni, par le passé, un vaccin contre la grippe aviaire pour Gallus aux Américains, a été sollicité par ces derniers pour travailler sur un vaccin destiné aux bovins.

 
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