Décès du documentariste Morgan Spurlock, qui a mangé chez McDonald’s pendant un mois pour « Super Size Me »

Décès du documentariste Morgan Spurlock, qui a mangé chez McDonald’s pendant un mois pour « Super Size Me »
Décès du documentariste Morgan Spurlock, qui a mangé chez McDonald’s pendant un mois pour « Super Size Me »

Il s’est fait connaître grâce à son documentaire dénonçant les ravages de la restauration rapide. Le documentariste américain Morgan Spurlock est décédé ce jeudi à l’âge de 53 ans, ont annoncé ses proches aux sites spécialisés Variety et Deadline.

Le réalisateur est décédé d’un cancer dans l’État de New York, précisent les sites. « Ce fut un triste jour où nous avons dit au revoir à mon frère Morgan. Il a tant donné par son art, ses idées et sa générosité. Aujourd’hui, le monde a perdu un véritable génie créatif et un homme spécial. Je suis tellement fier d’avoir travaillé avec lui», a réagi son frère Craig Spurlock.

Morgan Spurlock s’est fait connaître en 2004 avec son documentaire « Super Size Me », dans lequel il a décidé de ne manger que dans la chaîne de restauration rapide McDonald’s matin, midi et soir, pendant un mois. Au menu, d’énormes hamburgers, des frites, des gâteaux, des saucisses et des boissons ultra sucrées.

Conséquence : après trente jours d’expérience, le réalisateur avait pris 11 kg, souffrait de dysfonctionnements hépatiques et éprouvait des symptômes dépressifs, selon les médecins qui le suivaient. L’objectif du film était de dénoncer les effets néfastes de la restauration rapide et de prouver que ceux-ci poussent la consommation à l’extrême.

Le film fut un succès international, incitant Morgan Spurlock à lancer une émission de télé-réalité sur un concept similaire, comprenant notamment un séjour de trente jours dans une prison de Virginie. En 2017, le réalisateur a également publié une deuxième partie de son premier film, intitulée « Super Size Me 2 : Holy Chicken ! « .

Dans ce documentaire, Morgan Spurlock a ouvert un fast-food de poulet frit et a tenté de tromper ses clients, afin de démontrer à quel point il est facile pour les chaînes de restauration rapide de mentir sur la qualité de leur nourriture.

En 2017, en plein mouvement #MeToo, le cinéaste confiait sur les réseaux sociaux faire « partie du problème ». Il a notamment reconnu avoir été infidèle et avoir signé un accord avec une ancienne collègue dans une affaire de harcèlement sexuel. Il a également reconnu avoir été accusé de viol alors qu’il était encore étudiant.

Un aveu qui met ensuite fin à sa carrière de documentariste, le poussant également à démissionner de sa société de production, Warrior Poets.

 
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