ce vendredi, un cinéaste iranien en exil

ce vendredi, un cinéaste iranien en exil
ce vendredi, un cinéaste iranien en exil

Il est, avec Asghar Farhadi, Jafar Panahi et Saeed Roustaee (« La Loi de Téhéran ») l’un des grands noms du cinéma iranien. En 2020, son film implacable et magistral sur la peine de mort, décrit du point de vue des bourreaux en…

Il est, avec Asghar Farhadi, Jafar Panahi et Saeed Roustaee (« La Loi de Téhéran ») l’un des grands noms du cinéma iranien. En 2020, son film implacable et magistral sur la peine de mort, décrit du point de vue des bourreaux dans les prisons de son pays, « Le Diable n’existe pas », a reçu l’Ours d’or à Berlin.

Le cinéaste Mohammad Rasoulof, 51 ans, doit présenter ce vendredi son nouveau film en compétition, « Les graines du figuier sauvage », et ainsi concourir pour la Palme d’or – il est considéré, compte tenu de la qualité de sa filmographie, en tant que candidat très sérieux. Mais sa venue à Cannes semblait incertaine au début du festival. Dans le viseur du régime des mollahs depuis des années, le réalisateur a récemment été condamné en appel à huit ans de prison, dont cinq applicables, et à la confiscation de tous ses biens.

Dernier jour

Il a réussi à quitter clandestinement l’Iran et à se réfugier en Allemagne en mai. Il a raconté au journal britannique « The Guardian » un voyage « de plusieurs heures, épuisant et extrêmement dangereux, accompagné d’un guide », qui lui a permis de traverser les montagnes et de franchir discrètement la frontière à pied.

Mohammad Rasoulof est arrivé à Cannes ce jeudi. Il a été vu au Palais des Festivals. Il s’agit de sa première apparition publique depuis sa fuite clandestine.

Son nouveau long métrage raconte l’histoire d’un juge d’instruction qui sombre peu à peu dans la paranoïa, au moment où d’immenses manifestations éclatent dans la capitale Téhéran. Elle se conclura ce vendredi, avant la cérémonie de clôture et le palmarès samedi, ce 77e édition, avec le film d’animation de Michel Hazanavicius, « Le plus précieux des biens », autre séance du jour en compétition.

En accueillant Mohammad Rasoulof, le festival souhaite affirmer son soutien « à tous les artistes qui, dans le monde, subissent des violences et des représailles dans l’expression de leur art », a déclaré son délégué général Thierry Frémaux.

 
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