En quelques secondes, Manchester City est passé d’un week-end où il laissait potentiellement Liverpool en tête de la Premier League, à un dimanche satisfaisant, à l’issue duquel il a forcé les Reds à battre Chelsea pour rester en tête. coude à coude. Sur la pelouse de Wolverhampton, les hommes de Pep Guardiola se sont fait peur jusqu’au bout mais finissent par s’imposer 2-1 à la toute fin du temps additionnel pour reprendre, au moins temporairement, la tête de la Premier League.
Contre Ipswich en tout début de saison, contre Brentford ou encore contre Fulham, Manchester City a pris la fâcheuse habitude de se compliquer la tâche dans des matches qui semblaient abordables, en concédant l’ouverture du score en début de match. Au Molineux Stadium, c’est Jorgen Strand Larsen qui s’est chargé du mauvais coup. Après un décalage côté droit trouvé avec un ballon destiné à Nelson Semedo, le Portugais tentait un long centre qui contournait la défense et trouvait l’attaquant norvégien au second poteau pour ouvrir le score (1-0, 7e).
Habitués à ce scénario, les Citizens ont immédiatement réagi par l’intermédiaire de Bernardo Silva, trouvé en retrait dans la surface à peine une minute après l’ouverture du score, dont le tir a été repoussé d’une main ferme par un José. Ses jambes sont bonnes. Le gardien a dégoûté ses adversaires tout l’après-midi (9e, 45e+2, 54e, 88e), même s’il n’a pas eu à repousser la moindre frappe d’Erling Haaland, qui a traversé le match comme un fantôme avec seulement 12 ballons touchés et pas le le moindre duel gagné. José Sa a encore craqué une fois, sur un joyau de Josko Gvardiol, d’un tir du droit venu de l’extérieur de la surface qui est mort sous la barre transversale (33e).