Les cas de virus du Nil occidental au plus haut niveau au Québec en six ans

Les cas de virus du Nil occidental au plus haut niveau au Québec en six ans
Les cas de virus du Nil occidental au plus haut niveau au Québec en six ans

Soixante-dix cas humains de virus du Nil occidental (VNO) ont été enregistrés jusqu’à présent au Québec en 2024. Il s’agit du plus grand nombre de cas observé depuis 2018.

The most affected regions are Montérégie (30 cases), Montreal (10 cases), Laval (10 cases) and Chaudière-Appalaches (5 cases).

Les 70 infections signalées à l’échelle de la province représentent le troisième total annuel le plus élevé enregistré depuis la première détection du virus au Québec en 2002. Seules les éclosions de 2012 (134 cas) et de 2018 (201 cas) ont généré plus de cas.

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Infection par VNO est une maladie virale qui se transmet à l’homme principalement par la piqûre d’un moustique porteur du virus. Les moustiques attrapent généralement la maladie après avoir piqué un oiseau infecté.

Souvent asymptomatique

Dans la majorité des cas (80 %), les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Lorsqu’une personne infectée par le virus développe des symptômes, ceux-ci sont généralement légers.

Symptômes légers les plus courants

– des maux de tête
– fièvre
– des douleurs musculaires
– nausées, vomissements, diarrhée, perte d’appétit
– rougeur sur la peau avec boutons
– des ganglions lymphatiques enflés

Source : Gouvernement du Québec

Dre Judith Fafard, docteure spécialisée en microbiologie-infectiologie et directrice médicale du Laboratoire de santé publique du Québec àINSPQmentionne que dans de rares cas, la personne infectée développera une forme grave de la maladie.

Dommages neurologiques

Il y a environ une personne sur 100 qui peut présenter des symptômes neurologiques comme une encéphalite, donc des lésions cérébrales qui se manifesteront par une confusion, des troubles du mouvement, des tremblements, une paralysie d’une partie du corps. Elle peut également se présenter sous forme de méningitea-t-elle déclaré en entrevue à Radio-Canada.

La Dre Judith Fafard précise que le virus du Nil occidental est une maladie à déclaration obligatoire au Québec.

Photo : Radio-Canada

Des déficits neurologiques permanents ont été notés chez les patients les plus sévèrement atteints. LE VNO peut aussi causer la mort. Les personnes de plus de 50 ans, immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques courent un plus grand risque de complications.

Le Dr Fafard précise qu’il est difficile d’établir avec certitude pourquoi le nombre d’infections peut varier grandement d’une année à l’autre.

Activité antérieure

Cette année, nous avons constaté dans les zones que nous surveillons autour de nous que l’activité du virus du Nil était plus précoce que lors des autres saisons, ce qui peut suggérer que le virus a eu plus de temps pour se propager. s’amplifient chez les oiseaux. Cela peut donc entraîner davantage de casdit le médecin spécialiste.

Après, s’agit-il du changement climatique ou est-ce simplement cyclique à cause de l’immunité des oiseaux ? Je ne pourrais pas te le direajoute-t-elle.

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Les sources d’eau stagnantes favorisent la reproduction des moustiques et augmentent le risque d’infection par le virus du Nil occidental. (Photo d’archives)

Photo : Kristopha Hohn, Flickr

Il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement spécifique contre le virus du Nil occidental chez l’homme. La meilleure façon de se protéger des maladies est d’éviter les piqûres de moustiques.

Pour y parvenir, la Dre Judith Fafard recommande d’appliquer un anti-moustique. Elle invite également la population à éliminer les sources d’eau stagnante, propices à la prolifération de ces insectes piqueurs.

Avec la collaboration de Christiane Latortue

 
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