« Nemo est l’un de mes favoris pour gagner »

« Nemo est l’un de mes favoris pour gagner »
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Slimane sur scène lors des répétitions de l’Eurovision.

Eurovision

Slimane a surpris tout le monde en annonçant qu’il participerait à l’Eurovision en 2024. Il a même été le premier candidat de cette 68e édition à dévoiler sa chanson pour le Concours, en novembre dernier. Depuis dix jours, il répète sans cesse pour offrir un show impeccable lors de la finale le 11 mai, à Malmö. C’est d’ailleurs après une répétition qu’il nous a accordé une interview en coulisses. Le Français de 34 ans nous raconte son aventure et confie également que l’artiste suisse Nemo fait partie de ses favoris.

Parlez-nous de votre titre « Mon Amour ».

Cette chanson est une lettre d’amour. C’est un cœur brisé qui essaie de comprendre pourquoi et surtout d’essayer de se réparer. Pour le style et la mise en scène, j’ai essayé de rester moi-même, d’être sincère et finalement d’adopter un minimalisme qui, je crois, favorise une intimité avec ceux qui regardent le spectacle. C’est un peu différent de ce que l’on voit généralement à l’Eurovision, même cette année. Mais je pense que c’est bien d’être différent.

Vous avez toujours apprécié l’Eurovision. Pourquoi?

J’apprécie toujours l’idée de découvrir de nouveaux artistes et de nouvelles chansons. J’aime cette idée de « lieux sûrs », ces lieux où les gens sont libres d’être qui ils veulent être. Je crois que la musique a aussi pour but de rassembler les gens, surtout en ce moment. L’Eurovision est quelque chose qui nous fait du bien. Je pense que nous sommes tous là pour ça.

La France a changé de stratégie cette année en révélant son titre bien avant les autres pays. Au final, ça a payé, non ?

C’est à la fois bénéfique et restrictif. Être le premier à sortir la chanson m’a donné l’impression que les gens m’avaient presque oublié. Au final, ce n’est pas si mal, car ça leur laisse le temps de se souvenir de moi. C’était encore long. (Des rires.) Maintenant, j’ai vraiment hâte d’y être et de chanter. J’ai vraiment senti les semaines et les mois passer. Nous avons agi selon notre instinct dès le début. Et dans ma carrière et dans ma vie, cela a toujours fonctionné pour moi. J’espère que ça continue.

La France fait partie des favoris. Comment vivez-vous cela ?

J’essaie de ne pas trop y penser. Dans mon travail, j’ai déjà vu que les gens qui jugent ne sont pas forcément le public, ni ceux qui regardent ou ceux qui vous aiment. J’ai cette conscience. Je ne me laisse pas trop prendre par tout ça. J’ai confiance en mon art. J’essaie de me concentrer uniquement là-dessus.

«J’aime l’ambiguïté de Nemo. Le fait d’assumer sa fragilité et sa force, que ce soit dans son art ou dans sa vie.

Slimane, chanteur

Qui aimez-vous à l’Eurovision ?

Beaucoup de monde… La Suisse avec Nemo est incroyable, tout comme la Belgique avec Mustii et l’Albanie avec Besa. Franchement, je trouve qu’il y a de vraies propositions artistiques. Et honnêtement, je pensais qu’il y aurait un côté compétitif, un peu de rivalité, mais honnêtement pas du tout. Nous sommes tous là pour nous encourager les uns les autres. Nous nous donnons même quelques conseils. Je pense que tout le monde est très heureux d’être là. Tout le monde rêve, mais personne ne se bat.

Qu’est-ce qui vous plaît chez Némo ?

Sa voix, j’aime sa proposition artistique. J’aime son ambiguïté, le fait d’assumer sa fragilité et sa force, que ce soit dans son art ou dans sa vie. J’adore ce que représente Nemo.

Après l’Eurovision, vous repartirez en tournée et serez le 15 décembre à la Vaudoise Aréna. Travaillez-vous également sur un nouvel album ?

Pas immédiatement. Je veux profiter de ma visite et passer du temps avec ma fille aussi (ndlr : Esmeralda, 2 ans). J’ai la chance de faire une tournée incroyable. Les gens sont là. L’Eurovision a déjà pris beaucoup de temps et d’énergie, et j’ai envie de revoir mon public sur scène.

Votre fille part en tournée avec vous ?

(Il sourit.) Oui, elle viendra de temps en temps.

 
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